ALPHONSE RICHARD/ETS JEAN GAUTHIER: LUSTRE ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

1 390,00

Réf. 10377

Alphonse Richard/Ets Jean Gauthier : lustre Art Déco bronze argenté et verre moulé-pressé. Le modèle ici à la vente, est une belle pièce créée par le bronzier Alphonse Richard, garni par des verreries des Établissement Jean Gauthier (E. J. G.). La monture, en bronze argenté, est constituée de trois bras d’appliques aux décors géométriques avec des ergots qui enchâssent la vasque centrale. Chaque applique est garnie des cache-douilles typiques de la production Richard et que l’on retrouve souvent dans ses luminaires. Chaque bras d’applique est frappé du monogramme du fabricant, à savoir « A R » accompagné du numéro de série du modèle de la pièce (voir image n° 19). Trois tiges montantes, égayées au milieu des décors de losanges et plus haut avec des décors géométriques. Un cache-bélière à base hexagonale avec des motifs géométriques et floraux. La verrerie est composée d’une vasque centrale et trois tulipes en verre moulé-pressé rose poudré à double dépoli à l’acide très fin, avec un rendu d’aspect de velours. On parle de double dépoli, car d’habitude, la verrerie moulé-pressé est seulement dépoli soit à l’extérieur, soit à l’intérieur. Dans ce cas, le dépoli est à l’intérieur et aussi à l’extérieur, avec un travail de léger polissage sur les parties saillantes des décors. Cette verrerie est riche en décors géométriques et floraux, suivant la ligne esthétique de la monture. Seule la vasque centrale est frappée par les initiales « E. J. G. » FRANCE (Établissements Jean Gauthier), suivi du numéro du modèle, à savoir 1089 (voir image n° 15). Les quatre points lumineux sont à douille baïonnette culot B22, dont un dans la vasque et trois en appliques.

Alphonse Alfred RICHARD (Paris, 1865 – Fontenay-sous-Bois, 1932), était le fils d’un tourneur en cuivre et d’une blanchisseuse. Il avait démarré son activité professionnelle comme tourneur en cuivre dans l’entreprise familiale au 14 rue Saint-Sauveur. Les Richard de Paris étaient une grande famille de travailleurs du bronze et du cuivre bien implantés dans la capitale. Le père, Juste François Richard et son fils Alphonse vont reprendre en 1890 la fabrique de cannes de François Thiéry situé au 15 rue Dussoubs et ils vont créer la société en nom collectif « Richard et Richard fils aîné, tourneurs en cuivre ». Quelques années plus tard, la société deviendra « Richard et Cluzet, fournitures générales pour parapluies et ameublements ». Puis en 1901, « A. Richard et Cie », jusqu’à la mort d’Alexandre Cluzet en 1903 et le prononcement de l’état de faillite ouverte. À partir de cette date, les Établissement A. Richard vont commencer à développer la fabrication de bronzes d’éclairage, et deviennent une fabrique de lustres en bronze, appliques, lampes de chevet, diffuseurs et fer forgé. La marque « La Lampe d’Art » est déposée et Ils vont s’installer au 28 bis Rue Popincourt. En 1929, les Ets A. Richard, société à responsabilité limitée, avait aussi comme associé le jeune fils d’Alphonse, Georges Richard (Paris, 1894 – Fontenay-sous-Bois, 1945) et Maurice Proyard. À la mort d’Alphonse en 1932, la maison Richard continue au moins jusqu’à la fin des années 1930 avec son fils et son associé à la tête de l’entreprise.

Les Établissements Jean Gauthier (Rochefort-sur-Loire, 1879 – Nice, 1958) éditaient dans leurs usines d’Ézanville une importante production de verrerie d’éclairage. Dès 1931, date de la création d’une nouvelle société et l’achat des usines de Seine-et-Oise, avec le concours de son petit frère, Ernest Gauthier (Coulon, Allier, 1889) et Fernand-Henri Caillot, tous deux directeurs techniques de la production. Beaucoup des verreries sorties de l’usine située 5, 18 et 20 rue de l’Église à Ézanville (Seine-et-Oise) ne sont jamais signées, comme tel est le cas dans les appliques proposées ici à la vente. Les Établissement Jean Gauthier ont été dissous le 1er juin 1960.

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Description

Alphonse Richard/Ets Jean Gauthier : lustre Art Déco bronze argenté et verre moulé-pressé. Le modèle ici à la vente, est une belle pièce créée par le bronzier Alphonse Richard, garni par des verreries des Établissement Jean Gauthier (E. J. G.). La monture, en bronze argenté, est constituée de trois bras d’appliques aux décors géométriques avec des ergots qui enchâssent la vasque centrale. Chaque applique est garnie des cache-douilles typiques de la production Richard et que l’on retrouve souvent dans ses luminaires. Chaque bras d’applique est frappé du monogramme du fabricant, à savoir « A R » accompagné du numéro de série du modèle de la pièce (voir image n° 19). Trois tiges montantes, égayées au milieu des décors de losanges et plus haut avec des décors géométriques. Un cache-bélière à base hexagonale avec des motifs géométriques et floraux. La verrerie est composée d’une vasque centrale et trois tulipes en verre moulé-pressé rose poudré à double dépoli à l’acide très fin, avec un rendu d’aspect de velours. On parle de double dépoli, car d’habitude, la verrerie moulé-pressé est seulement dépoli soit à l’extérieur, soit à l’intérieur. Dans ce cas, le dépoli est à l’intérieur et aussi à l’extérieur, avec un travail de léger polissage sur les parties saillantes des décors. Cette verrerie est riche en décors géométriques et floraux, suivant la ligne esthétique de la monture. Seule la vasque centrale est frappée par les initiales « E. J. G. » FRANCE (Établissements Jean Gauthier), suivi du numéro du modèle, à savoir 1089 (voir image n° 15). Les quatre points lumineux sont à douille baïonnette culot B22, dont un dans la vasque et trois en appliques.

Alphonse Alfred RICHARD (Paris, 1865 – Fontenay-sous-Bois, 1932), était le fils d’un tourneur en cuivre et d’une blanchisseuse. Il avait démarré son activité professionnelle comme tourneur en cuivre dans l’entreprise familiale au 14 rue Saint-Sauveur. Les Richard de Paris étaient une grande famille de travailleurs du bronze et du cuivre bien implantés dans la capitale. Le père, Juste François Richard et son fils Alphonse vont reprendre en 1890 la fabrique de cannes de François Thiéry situé au 15 rue Dussoubs et ils vont créer la société en nom collectif « Richard et Richard fils aîné, tourneurs en cuivre ». Quelques années plus tard, la société deviendra « Richard et Cluzet, fournitures générales pour parapluies et ameublements ». Puis en 1901, « A. Richard et Cie », jusqu’à la mort d’Alexandre Cluzet en 1903 et le prononcement de l’état de faillite ouverte. À partir de cette date, les Établissement A. Richard vont commencer à développer la fabrication de bronzes d’éclairage, et deviennent une fabrique de lustres en bronze, appliques, lampes de chevet, diffuseurs et fer forgé. La marque « La Lampe d’Art » est déposée et Ils vont s’installer au 28 bis Rue Popincourt. En 1929, les Ets A. Richard, société à responsabilité limitée, avait aussi comme associé le jeune fils d’Alphonse, Georges Richard (Paris, 1894 – Fontenay-sous-Bois, 1945) et Maurice Proyard. À la mort d’Alphonse en 1932, la maison Richard continue au moins jusqu’à la fin des années 1930 avec son fils et son associé à la tête de l’entreprise.

Les Établissements Jean Gauthier (Rochefort-sur-Loire, 1879 – Nice, 1958) éditaient dans leurs usines d’Ézanville une importante production de verrerie d’éclairage. Dès 1931, date de la création d’une nouvelle société et l’achat des usines de Seine-et-Oise, avec le concours de son petit frère, Ernest Gauthier (Coulon, Allier, 1889) et Fernand-Henri Caillot, tous deux directeurs techniques de la production. Beaucoup des verreries sorties de l’usine située 5, 18 et 20 rue de l’Église à Ézanville (Seine-et-Oise) ne sont jamais signées, comme tel est le cas dans les appliques proposées ici à la vente. Les Établissement Jean Gauthier ont été dissous le 1er juin 1960.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

Informations complémentaires

Poids 15 kg
Dimensions 80 × 60 cm
Référence

10377