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E. DOMAINE/VAL-SAINT-LAMBERT : LAMPE ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

590,00

Réf. 20396

Émile Domaine/Val-Saint-Lambert : lampe Art Déco en bronze argenté et verre moulé-pressé. Cette lampe moderniste du début des années 1930, est frappée deux fois du monogramme « E. D. », à savoir Émile Domaine. La monture est constituée d’une seule pièce en bronze argenté à la forme plate et moderniste d’un escargot. Un globe « Nacrocristal » en verre moulé-pressé aux formes géométriques d’une coquille, et qui reprend le même esprit de la monture. Le verre « Nacrocristal » était fabriqué par la Cristallerie du Val-Saint-Lambert, et même s’il était utilisé très souvent par « La Lustrerie Bruxelloise », on le retrouve chez des nombreux fabricants de luminaires en France, comme Marcel Hudry et bien d’autres. La production « Nacrocristal » est très reconnaissable, car le travail du dépoli, puis du repolissage donnait un aspect de nacre à la verrerie. Cette verrerie « Nacrocristal » n’est jamais signée.

Le fabricant parisien Emile Domaine, est né en 1879 à Saint-Nicolas, dans la vallée d’Aoste, en Italie. Domaine, associé à Sagnol avait leur fabrique de bronzes d’éclairage au 126 rue Saint-Maur dans le 11e arrondissement de Paris. Pendant leur période d’association, « Domaine et Sagnol » utilisaient le monogramme « DS » pour signer leurs réalisations. Puis Domaine, reste seul dans la société qui devient « Établissements Domaine » (monogramme de signature « E. D. ») qui seront repris en 1930, sous la dénomination « Anciens Établissements Domaine » jusqu’à sa faillite en août 1937. Un point lumineux à douille baïonnette culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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GRANDE LAMPE ART DÉCO ANNÉES 1930, BRONZE NICKELÉ ET VERRE OPALIN BLANC

Réf. 20361

Grande lampe Art Déco années 1930, bronze nickelé et verre opalin blanc. Cette grande et élégante lampe de table est pourvue d’un pied très lourd en bronze nickelé avec une embase circulaire à gradins et un fût tubulaire à sections tournées. Une grande lyre pour soutenir l’abat-jour et accueillir la douille et ampoule. Un grand abat-jour cloche en verre opalin blanc. Une fine et petite écaille sur la bordure inférieure à peine visible. Câble électrique en tissus noir avec prise et interrupteur noir. Le point d’éclairage est à douille baïonnette culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

HETTIER & VINCENT / DES HANOTS : PAIRE DE LAMPES ART DÉCO DOUBLE FEUX BRONZE NICKEL-ARGENT

1 880,00

Réf. 20381

Hettier & Vincent / Des Hanots : paire de lampes Art Déco double feu bronze nickel-argent. Exceptionnelle paire de lampes de table à double feu de la célèbre maison parisienne Hettier & Vincent. Une véritable rareté sur le marché du luminaire Art Déco, car ici présentées en une paire, cette réalisation du duo Hettier & Vincent, est présente dans un catalogue du fabricant du début des années 1930, sous le modèle n° 8780 (voir images 11-15). L’association entre le dessinateur Charles-Louis Hettier (Paris, 1868) et Calixte Vincent (Lachapelle-Graillouse, 1876 – Paris, 1945) date de 1909. Installés depuis leur début au 43 rue des Tournelles, ils ont petit à petit grandi leurs affaires et ils vont racheter en 1929 la maison Millet de la Place des Vosges. Après la seconde Guerre Mondial la veuve Vincent fait tourner la société jusqu’à la revente. Une nouvelle société sera créée en 1954, qui sera clôturée en 1989. Au début des années 1990, la maison Lucien Gau rachète l’intégralité des catalogues et moules de l’ancienne maison Hettier & Vincent ainsi que ceux des Établissements Petitot après leur clôture en 2009.

Le modèle ici présenté à la vente, présente le même pied que sur le modèle n° 8780 du catalogue, mais avec la variante des tulipes au lieu des coupelles. Les pieds, en bronze nickel argent, dont la patine est d’origine, sont constitués d’une embase en roue à doubles gradins aux motifs rayonnants. Un double fût en forme de lyre qui part d’une pigne centrale à triples gradins. Des lyres et des boutons de serrage, typiques de la production d’Hettier & Vincent, qui permettent la fixation des tulipes. Les quatre tulipes, en verre moulé-pressé dépoli blanc sont d’une fabrication de la Verrerie des Hanots (Holophane) dont le nom « pâquerette » est donné dans un catalogue du fabricant (voir images n° 12, 13 et 16). Une vasque avec les mêmes décors est assortie avec ces tulipes. La fabrication de verrerie d’éclairage de la société Holophane, dont l’usine était située à Les Andelys (département de l’Eure), était signée sous la marque « Des Hanots », elles sont marquées assez souvent dans les moulages. Cette signature, on ne la retrouve pas systématiquement sur tous les modèles comme c’est le cas pour les tulipes ici présentées.

Les quatre points lumineux sont à douille baïonnette culot B15.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

LAMPE DE TABLE PORTATIVE EN LAITON, BRONZE ET VERRE HOLOPHANE

310,00

Réf. 20235

Lampe de table ou de bureau portative du début du XXe siècle en laiton, bronze et verre Holophane. Une basse bien lesté en laiton une longue tige et un bras articulé dit « col de cygne » qui permets le réglage de la direction et la hauteur de la surface à éclairer. Une tulipe en verre holophane très épais avec bordure en feston des cercles. Une clef en bronze permets le réglage de la hauteur et la direction de la lumière descendente. Un point lumineux à douille baïonnette culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). Les ampoules ne sont pas fournis lors de la vente »

LAMPE VEILLEUSE DES ANNÉES 1920 EN ALBÂTRE ET BRONZE

490,00

Réf. 20311

Lampe veilleuse des années 1920 en albâtre et bronze. Cette ravissante lampe veilleuse des années 1920, constitué essentiellement d’albâtre veiné aux tonalités chaleureuses mélangeant les couleurs ocre, orange et gris. Elle dispose d’une base ronde en albâtre enchâssée dans un cerclage en bronze doré. Un fût en albâtre dont la basse est décorée d’une ceinture perlée. Une lyre à trois bras soutient un abat-jour d’albâtre en forme de mamelon. Quelques rayures sur l’albâtre, inévitables dans un objet centenaire. Câble électrique torsadé en tissus doré avec prise et interrupteur. Le point d’éclairage est à douille baïonnette culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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MAYNADIER : LAMPE DE TABLE FERRONNERIE D’ART ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ BLANC

Réf. 20357

Maynadier : lampe de table ferronnerie d’art et verre moulé-pressé blanc. La lampe proposée ici à la vente est une production de Pierre Maynadier des années 1930 dont on peut retrouver des éléments très caractéristiques de son esthétique du travail du fer forgé. La lampe, conçue d’un seul corps, est constituée d’une base pyramidal estampée. Trois tiges remontantes égayées de trois roues-fleurs très présentes dans la production fer forgé de Maynadier (voir images 6 et 9). Un cerclage-griffe avec ses trois vises de serrage. Un grand globe en verre moulé-pressé blanc aux motifs « bouquet d’hortensias ». On peut trouver le même traitement du luminaire mais souvent présenté comme « lanterneau » selon la dénomination du propre Maynadier dans ces catalogues (Voir images 9 et 10). Le point d’éclairage est à douille baïonnette culot B22.

Jean-Pierre-Léon MAYNADIER (Paris, 1888 – 1948), grand gaillard d’un mètre quatre vingt, était né au 3 Place des Vosges, d’un père garçon des recettes et d’une mère couturière et concierge. Il avait commencé sa carrière professionnelle en tant que employé du commerce, puis dessinateur, mais il va se former vite au métier de la forge pour démarrer quelques années plus tard une activité de ferronnier d’art spécialisé dans les appareils d’éclairage. Blessé à plusieurs reprises durant la guerre de 14-18, il atteint avec bravoure le grade de sergent. Après la première guerre, il va se mettre finalement à son compte en acquérant en 1924 la société Vertadier, doreur sur métaux au 12 rue Saint-Gilles où il va développer son activité de ferronnerie d’art : « fers d’art appliqués aux luminaires » à partir de 1925. Il va vite se mettre à la recherche des nouveaux locaux industriels pour installer ses ateliers et son magasin. C’est alors qu’il s’installe au 36 rue Amelot et élargie sa gamme d’appareils d’éclairage en bronze. En 1934 la société devient P. Maynadier et Cie, une association avec Charles Besnus, anciennement « Cherrier et Besnus ». Ce dernier avait succédé à son beau-père René Massin, bronzier d’éclairage, qui avait sa société à la même adresse que Maynadier. En 1934, Pierre Maynadier récupère la manufacture de bronzes d’éclairage de Marcel Fritsch au 25 rue Saint-Sébastien et installe des nouveaux ateliers. Tout au long de sa carrière Pierre Maynadier va déssiner la plus part de ses luminaires. Pour la verrerie, Maynadier fait appel très assidûment à Muller Frères Lunéville, à qui il fait fabriquer des modèles exclusifs. On trouve aussi dans les montages de ses appareils d’éclairage des verreries de Dégué, de Schneider et de Daum. À sa mort en 1948, son fils Pierre Jean Serge récupère la direction de la société, puis dans les années 1960 elle sera administrée par Pierre Martin jusqu’à cessation d’activité.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

PAIRE DES LAMPES BOUT DE TABLE ART DÉCO BRONZE NICKELÉ ET CUIVRÉ, MARBRE ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

590,00

Réf. 20323

Paire de lampes dites « bout de table » Art Déco en bronze nickelé et cuivré, marbre et verre moulé-pressé. Cette paire de lampes de la seconde partie des années 1930, sont constituées d’une basse en marbre noir et blanc veiné avec piétinements circulaires en bronze cuivré. Une embase ronde à gradins en bronze nickelé, puis un bras double en balance en bronze cuivré et nickelé. Chaque lampe, à double feu, est équipée des globes en verre moulé-pressé blanc aux décors de craquelures. Électricité refaite à neuf avec câble torsadé tissu gris argenté, interrupteurs et prises. Les quatre points lumineux sont à douille à vis culot B22. Les dimensions renseignées sont pour chaque lampe. Le poids est la totalité de deux lampes.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

PAIRE DES LAMPES OISEAUX BORIS LACROIX BRONZE CUIVRÉ ET VERRE DÉPOLI BLANC

1 500,00

Réf. 20333

Paire de lampes bout de table oiseaux Boris Lacroix (1902-1984), en bronze cuivré et verre dépoli blanc. Cette paire de lampes dites « bout de table » en bronze cuivré aux têtes d’oiseaux (Faisans dorés ou Oiseaux de Paradis) font partie d’une série créée par Boris Lacroix dont on parviens à retrouver des lustres et des appliques avec l’utilisation des mêmes volatiles (voir image n° 12). On soupçonne que cette série soit éditée par les ateliers de Petitot pour la partie bronze et les Établissements Jean Gauthier pour ce qui est le verre moulé-pressé. La paire de lampes ici présentée, est accompagnée de fausses bougies ou fuseaux en verre dépoli blanc. Un interrupteur poussoir à l’arrière de chaque lampe. Électricité refaite à neuf avec câble torsadé tissu vieux or. Les quatre points lumineux sont à douille à vis culot E14.

Boris Jean Lacroix, selon son acte de naissance, était né à Paris, le 18 mars 1902, fils de l’artiste dramatique Jeanne Lacroix et d’un père « non dénommé ». La rumeur dit, sans aucune preuve, qu’il était le fils illégitime du grand-duc de Russie Boris Vladimirovitch (1877-1943). Récemment, lors de mes recherches, je suis tombé sur un petit article publié dans le journal « Le Petit bleu de Paris » du 22 mai 1930, p. 3 (voir image n° 13) où il est question du grand-duc de Russie Boris et d’un certain Jean-Boris Lacroix, son fils adoptif. Les dates sont concordantes et il fait penser que il existait bien cette relation là entre les deux personnes. L’altération de l’ordre des prénoms est peut être sans doute lié à une erreur du journaliste.

Boris Jean Lacroix, sans formation spécialisée, devient au fil des années un des décorateurs français les plus recherchés dans tous les domaines. Après avoir passé quatorze ans dans la maison de couture de Madeleine Vionnet, il se met à son compte et commence à décorer des intérieurs, à dessiner des luminaires, des papiers peints, des tissus et à illustrer des livres. En ce qui concerne les luminaires, il a était très souvent édité par les Établissements Damon (Alfred et Jean) du 13 rue Verniquet, Paris 17. En septembre 1940, Boris Lacroix se réfugie tout d’abord près de Castelnaudary où il essaiera sans beaucoup de résultat de trouver du travail comme décorateur. Il s’installe alors à Lyon, 35 rue Franklin est assure le contact entre les artistes de deux zones. Maurice Dufrène, nouveau président de la Société des Artistes Décorateurs, lui confie la représentation de la Société en zone libre. Boris Lacroix fût membre très actif de la S.A.D., de l’Association Française des Eclairagistes, de la Union des Artistes Modernes et de l’Union des Artistes Décorateurs d’Ensembles. Il décède à Paris le 3 mars 1984 dans son appartement parisien du 191 rue d’Alésia.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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VICTOR ESPÉRANDIEU, GRANDE LAMPE FERRONNERIE D’ART ET PÂTE DE VERRE ROUGE TANGO

Réf. 20334

Victor Espérandieu, grande lampe en ferronnerie d’art et pâte de verre rouge tango. Cette grande lampe (70cm) en ferronnerie d’art sur le thème de la nature où se côtoient serpents et végétaux, est d’un sujet cher dans l’œuvre d’Espérandieu. Une longue tige supportée par un trépied en volutes se hisse autour d’une spirale torsadée. Deux serpents enroulés guettent : un à la basse et un autre au sommet de la tige. Des volutes en guise de crosses en épanouissement parmi les feuilles de laurier. Une grande tulipe-cloche en pâte de verre rouge tango couronnée d’un cache-douille aux feuilles de laurier. La signature du maître ferronnier « ESPPERANDIEU – V » est située à l’intérieur d’un des pieds (voir photo n°11). Câble électrique en tissu torsadé vieil or, prise et interrupteur en bakélite (voir photo n°12). Le point lumineux est à douille baïonnette culot B22.

Victor Adrien Espérandieu, fils d’un facteur de Poste, est né à Salon-de-Provence, le 6 mars 1878. Il commence à battre le fer dès l’âge de douze ans dans une forge de sa ville natale au solde mirobolant de deux francs par mois. En 1892, à l’âge de quatorze ans, il quitte Salon pour prendre le chemin de Paris où il va rester durant sept ans à apprendre le métier et à travailler avec acharnement. De retour au pays, il est employé dans une forge. Il fut proclamé premier ferronnier de France en 1904. Travailleur forcené, toujours à la recherche de labeur et d’amélioration, il trouve encore la force, tous les dimanches, de construire tout seul une grande bastide à Salon, située au Faubourg Saint-Côme dont il fût l’architecte, le maçon, le couvreur, le menuisier, le ferronnier… Il mit cinq années à bâtir sa « Tour de Nesle », comme il aimait bien appeler de toute sa ferveur romantique.

La Grande Guerre arrivée, Espérandieu fut affecté en Auvergne comme soldat, puis ouvrier métallurgiste dans une usine de guerre repliée à Brioude (Haute Loire) où il fera la connaissance de sa future épouse Marie Lespinasse. Victor et Marie officialisent leur union à la mairie de Brioude le 5 juin 1920 et s’installent au 9 rue de la Chévrerie. À cette époque Espérandieu se met à son compte est installe sa forge au village avec comme seule aide celle de son neveu par alliance René Lespinasse et un pensionnaire espagnol, José Giménez, monteur. Il travaille à l’ancienne mode avec l’outillage réduit des ferronniers d’autrefois. Petit à petit il cumule les lauriers : prix d’honneur à Vichy et exposition interdépartementale du travail en 1924 ; un des premiers meilleurs ouvriers de France en ferronnerie décerné pour la première fois en 1924. Il participe aussi à l’Exposition Coloniale Internationale de Paris de 1931. Au début des années 1930, il construit et s’installe dans une maison au numéro 74 de la rue Saint Esprit (aujourd’hui n° 20) où il aura aussi sa forge. Espérandieu avoué à ses intimes qu’il aurait voulu être sculpteur. Il aimait les choses de la nature et il s’amusait à reproduire en fer les feuillages, les fleurs, les insectes, les oiseaux, les papillons… le ferronnier de la nature selon ces contemporains. Son œuvre était très diversifiée : grilles monumentales, meubles, luminaires… Il a fait donation de ces œuvres au Musée du Travail à Paris, à la mairie de Salon-en-Provence et à celle de Brioude dont le monumental portail de 1924 lui ayant valu le titre de Meilleur Ouvrier de France. Sa maison-atelier de Brioude conserve encore des nombreuses pièces réalisées par Espérandieu dont la grille du portail d’entrée. Il meurt à Brioude, d’une crise cardiaque, le 2 août 1952. Aujourd’hui une rue Victor Espérandieu porte son nom dans sa ville natale et un Plan Square dans sa ville d’adoption à Brioude.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »