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TRÈS GRANDE PAIRE D’APPLIQUES ART DÉCO DES ANNÉES 1920 EN BOIS D’ACACIA

Réf. 40380

Très grande paire d’appliques Art Déco des années 1920, en bois d’acacia. La paire d’appliques proposées ici à la vente proviennent d’une ancienne maison close parisienne. Elles sont fabriquées en bois d’acacia ciré et vernis. Une forme en demi-corne d’abondance à godrons avec des pointes sculptées. Un éclairage complètement indirect qui renvoie la lumière vers le haut et contre le mur. Derrière chaque applique, deux points lumineux, ainsi que deux accrochages (voir image n° 8). Ses grandes tailles de 64 cm de hauteur et 32 cm de largeur (partie haute), permettent un accrochage dans un grand pan de mur. Les quatre points lumineux sont à douille baïonnette culot B22. Les ampoules ne sont jamais fournies avec les luminaires.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

VENINI/DIM (JOUBERT ET PETIT) PLAFONNIER ART DÉCO EN VERRE SOUFFLÉ 1929-1930

1 580,00

Réf. 30385

Venini/DIM (Joubert et Petit), plafonnier Art Déco en verre soufflé 1929-1930. Le modèle proposé ici à la vente est un luminaire est une rareté sur le marché. Le duo René Joubert et Philippe Petit, fondateurs de DIM (Décoration Moderne d’Intérieure), vont faire fabriquer à partir de 1929, une série de luminaires en verre soufflé à la verrerie vénitienne de l’avocat Paolo Venini, la Vetro Soffiati Muranesi Venini & Cie, société refondue après le départ de son premier associé Giacomo Capellin en 1925. La collaboration des éditeurs français de DIM va s’étendre à d’autres objets de décoration tels des vases, coupes, etc. Ce style de plafonnier sera produit dans différents types de façonnages du verre : soit en « lave de verre » soit en « verre lisse ». La façon « lave de verre », selon un chroniqueur de l’époque, c’est un « verre bouillonné, tantôt latescent, tantôt opalescent, tantôt d’un verre acide, vibrant d’un éclat sourd et profond sous les effusions de la lumière du jour ou encore plus sur celles de la lumière artificielle et qui vient si parfaitement seconder le décorateur dans son dessein de faire aussi œuvre de peintre. » Ici, deux vasques coniques en verre soufflé céladon avec bordures émeraude se superposent. La plus grande plus arrondie dans son extrémité, la plus petite avec une finition plus allongée. Entre les deux vasques, une pièce, aussi en verre soufflé fait jonction et appui d’une vasque sur l’autre. Le plafonnier fini avec deux boules en verre soufflé de différentes tailles et coloris : une plus grande d’un céladon lavé, puis celle de terminaison de couleur émeraude ou verre bouteille. L’accrochage se réalise avec une bélière qui se place après le carrousel de trois douilles baïonnettes (prévoir des petites ampoules sphériques, dites « balle de golf »).

René Joubert était un des rares décorateurs à avoir l’audace, avant la guerre de 14-18, de fonder en 1913, une maison bien à soi, au 19, place de la Madeleine. Après la première guerre, la société D. I. M. (Décoration d’Intérieure Moderne) et dont les initiales à l’envers servaient aussi à la communication de l’entreprise « Meuble, Installe, Décore », fut créée en 1920 et transformée en société en 1922, par le décorateur d’ameublement René Joubert (Laval, 1878-Paris, 1931), le peintre et décorateur de théâtre Georges Mouveau (Paris, 1878-Bridoré, 1959). Le peintre décorateur Philippe Petit (Paris, 1899-1945), va joindre Joubert en 1923, après le départ de Mouveau en 1923, et devient le collaborateur habituel de Joubert. Le magasin au 19 place de la Madeleine était réservé aux verreries produites par la société de Venini, dont beaucoup des pièces éditées par DIM. À partir de 1928 DIM, trouve une nouvelle adresse, car les locaux de la Madeleine deviennent trop exigus. C’est alors que la société est déménagée au 40 rue du Colisée. La maison DIM va éditer jusqu’aux débuts des années 1930 des luminaires créés par des artistes-décorateurs tels Jean Prouvé, Stéphan, Le Chevalier, entre autres.
Trois points lumineux sont à douille baïonnette culot B22. Pour toute expédition, le luminaire sera démonté intégralement afin d’assurer une meilleure protection durant le transport.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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VICTOR ESPÉRANDIEU, GRANDE LAMPE FERRONNERIE D’ART ET PÂTE DE VERRE ROUGE TANGO

Réf. 20334

Victor Espérandieu, grande lampe en ferronnerie d’art et pâte de verre rouge tango. Cette grande lampe (70cm) en ferronnerie d’art sur le thème de la nature où se côtoient serpents et végétaux, est d’un sujet cher dans l’œuvre d’Espérandieu. Une longue tige supportée par un trépied en volutes se hisse autour d’une spirale torsadée. Deux serpents enroulés guettent : un à la basse et un autre au sommet de la tige. Des volutes en guise de crosses en épanouissement parmi les feuilles de laurier. Une grande tulipe-cloche en pâte de verre rouge tango couronnée d’un cache-douille aux feuilles de laurier. La signature du maître ferronnier « ESPPERANDIEU – V » est située à l’intérieur d’un des pieds (voir photo n°11). Câble électrique en tissu torsadé vieil or, prise et interrupteur en bakélite (voir photo n°12). Le point lumineux est à douille baïonnette culot B22.

Victor Adrien Espérandieu, fils d’un facteur de Poste, est né à Salon-de-Provence, le 6 mars 1878. Il commence à battre le fer dès l’âge de douze ans dans une forge de sa ville natale au solde mirobolant de deux francs par mois. En 1892, à l’âge de quatorze ans, il quitte Salon pour prendre le chemin de Paris où il va rester durant sept ans à apprendre le métier et à travailler avec acharnement. De retour au pays, il est employé dans une forge. Il fut proclamé premier ferronnier de France en 1904. Travailleur forcené, toujours à la recherche de labeur et d’amélioration, il trouve encore la force, tous les dimanches, de construire tout seul une grande bastide à Salon, située au Faubourg Saint-Côme dont il fût l’architecte, le maçon, le couvreur, le menuisier, le ferronnier… Il mit cinq années à bâtir sa « Tour de Nesle », comme il aimait bien appeler de toute sa ferveur romantique.

La Grande Guerre arrivée, Espérandieu fut affecté en Auvergne comme soldat, puis ouvrier métallurgiste dans une usine de guerre repliée à Brioude (Haute Loire) où il fera la connaissance de sa future épouse Marie Lespinasse. Victor et Marie officialisent leur union à la mairie de Brioude le 5 juin 1920 et s’installent au 9 rue de la Chévrerie. À cette époque Espérandieu se met à son compte est installe sa forge au village avec comme seule aide celle de son neveu par alliance René Lespinasse et un pensionnaire espagnol, José Giménez, monteur. Il travaille à l’ancienne mode avec l’outillage réduit des ferronniers d’autrefois. Petit à petit il cumule les lauriers : prix d’honneur à Vichy et exposition interdépartementale du travail en 1924 ; un des premiers meilleurs ouvriers de France en ferronnerie décerné pour la première fois en 1924. Il participe aussi à l’Exposition Coloniale Internationale de Paris de 1931. Au début des années 1930, il construit et s’installe dans une maison au numéro 74 de la rue Saint Esprit (aujourd’hui n° 20) où il aura aussi sa forge. Espérandieu avoué à ses intimes qu’il aurait voulu être sculpteur. Il aimait les choses de la nature et il s’amusait à reproduire en fer les feuillages, les fleurs, les insectes, les oiseaux, les papillons… le ferronnier de la nature selon ces contemporains. Son œuvre était très diversifiée : grilles monumentales, meubles, luminaires… Il a fait donation de ces œuvres au Musée du Travail à Paris, à la mairie de Salon-en-Provence et à celle de Brioude dont le monumental portail de 1924 lui ayant valu le titre de Meilleur Ouvrier de France. Sa maison-atelier de Brioude conserve encore des nombreuses pièces réalisées par Espérandieu dont la grille du portail d’entrée. Il meurt à Brioude, d’une crise cardiaque, le 2 août 1952. Aujourd’hui une rue Victor Espérandieu porte son nom dans sa ville natale et un Plan Square dans sa ville d’adoption à Brioude.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »