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HUDRY/ARVERS/DELATTE : SUSPENSION ART DECO LAITON, BRONZE ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

680,00

Réf. 30408

Hudry/Arvers/Delatte : suspension Art Déco en laiton, bronze et verre moulé-pressé. Cette suspension dont la monture est en laiton et bronze argenté est frappée à l’arrière de chaque décor en bronze du monogramme MH correspondant au prolifique fabricant de luminaires parisien Marcel Hudry. Marcel Alexandre Hudry (Paris 1889 – 1952), électricien de formation, créa en septembre 1921 son commerce et sa fabrique de bronzes d’éclairage et d’électricité au 13 rue de Crussol dans le 11ᵉ arrondissement parisien (voir images 12 et 13), une reprise de l’ancienne fabrique des bronzes d’art d’A. Jourdan. La société d’Hudry fera faillite en 1935.

Un cerclage en laiton embouti aux décors de roses modernes avec leurs feuillages et trois décors avec attaches en bronze argenté. Trois chaînes à fleurons en laiton embouti sur le thème des roses modernes permettant le passage discret des câbles électriques. Le cache-bélière, aussi en laiton embouti reprend les décors de roses. La verrerie est composée d’une vasque en verre moulé-pressé aux motifs d’hydrangea avec la signature ou marque de fabrique « Arvers – France ». Les Établissements Arvers, dont la marque de fabrique était « Arvers », faisaient partie de la société créée en 1926 par Charles André Delatte (Châtenois, 1887 – Toulouse, 1953), « Art et verrerie », dont le siège se trouvait à Nancy, quai Ligier-Richier et l’usine à Jarville (voir image n° 11). Sur l’image publicitaire de l’année 1930, on peut voir que cette vasque sous le numéro 213, était vendu comme « plafonnier » ou comme « coupe ». Sur cette même publicité, on peut lire aussi, que le siège de ces établissements se trouvait à Paris, 56 rue de Paradis. En réalité, cette adresse était aussi le comptoir et le show-room parisiens de la société « Art et verrerie » dont Delatte était à l’origine. Cette verrerie n’a rien à envier aux verreries Lalique, tant pour la qualité de fabrication ainsi que pour le choix des décors. Un seul point lumineux à douille baïonnette, culot B22.

«Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

MARCEL VASSEUR/ANDRÉ DELATTE : LUSTRE ART DÉCO FERRONNERIE D’ART ET PÂTE DE VERRE

1 090,00

Réf. 10402

Marcel Vasseur/ André Delatte : lustre Art Déco en ferronnerie d’art et pâte de verre. Le modèle proposé ici à la vente est une fabrication de la fin des années 1920, du ferronnier d’art Marcel Vasseur. Le lustre est composé d’une partie principale en une seule pièce type panier avec trois branches qui finissent en volutes avec des décors en feuilles de « monnaie du Pape ». Ce décor est très utilisé par Vasseur dans ses luminaires : lustres, lampes, etc. Trois chaînes à maillons longs intercalés d’anneaux. Le cache-bélière est aussi une pièce maintes fois utilisée par le ferronnier. Sur l’image n° 13, extrait d’un des catalogues du ferronnier, on peut voir parfaitement l’utilisation de tous ces éléments dans deux lustres avec une configuration presque similaire. Trois tulipes en pâte de verre aux tons ocres et orangés du verrier André Delatte complètent le lustre. Chaque tulipe est signée à l’acide « Delatte Nancy », difficile à rendre en photographie.

Les trois points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

Le ferronnier d’art Marcel Raymond Vasseur (Orléans 1885 – Paris, 1962) débarque à Paris dans les premières années du XX siècle est travaille comme ferronnier chez Campy et Cie, serrurier d’art. En décembre 1911, Vasseur créé sa société de fer forgé et constructions métalliques. À la création des nouveaux registres du commerce, il s’inscrit le 30 mai 1921 dont l’adresse de l’atelier est au 22 rue Mousset-Robert. Auparavant, en novembre 1920, Marcel Vasseur fait une demande en Préfecture pour obtenir l’autorisation d’installer au 22 rue Mousset-Robert à Paris, un établissement comportant un atelier de forges de grosses œuvres et un appareil producteur de gaz acétylène, indispensable dans son travail de ferronnerie. Le travail de ferronnier d’art de Vasseur est très reconnaissable dans l’immense jungle des ferronniers d’entre les deux guerres. En 1926, une nouvelle société est créée sous la dénomination Vasseur et Cie à la même adresse. En 1931, Vasseur retire des parts de sa société en bénéfice de deux associés : Verdier (serrurier) et Worenbach (ferronnier d’art). La société devient alors anciens établissements Vasseur et Cie, Verdier & Worenbach. Ce dernier, Henri-Paul Worenbach, était un ami de longue date de Vasseur. Tous les deux, en 1923, avaient inventé et déposé un brevet pour une lampe-miroir. Paul Worenbach, vers 1925, avait son propre atelier des luminaires en fer forgé au 111 rue de Rennes. Vers la fin des années 1930, Vasseur se retire complètement de la société devenue « Verdier & Worenbach » qui sera liquidé et vendue en 1946, aux Établissements P. Gallet (Gallet Frères).

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »