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MAURICE MODEL/VERDUN/PRIMAFLORE : LUSTRE ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ VERRE MOULÉ-PRESSÉ

Réf. 10355

Maurice Model / Verdun / Primaflore : lustre Art Déco en bronze argenté et verre moulé-pressé. Le lustre proposé ici à la vente, est d’une fabrication des années 1930, constitué d’une monture en bronze fondu argenté sur le thème floral. Trois branches à section carré avec trois appliques avec des décors fleuris. Un cache-bélière ou pavillon en bronze qui reprend les motifs végétaux des appliques. La verrerie signée « Primaflore France », est composée d’une vasque centrale et trois tulipes en verre moulé-pressé, dépoli satiné blanc. La signature « Primaflore » est une production de Maurice Model dans sa Cristallerie de Verdun. Ce modèle de verrerie fleurie, était un thème cher de Maurice Model qu’il va reproduire sous différents modèles tout au long de sa production. On pense, que la signature « Primaflore » était destinée à une commande spéciale pour les Grands Magasins du Printemps à Paris et non une ligne de production qui était destinée à une commercialisation plus large auprès des différents fabricants d’éclairage. D’ailleurs, sous cette signature, il existe uniquement ce modèle, souvent décliné en vasque et en tulipes. Les quatre points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

La Cristallerie de Verdun se trouvait au 10 rue Dame-Zabée à Verdun, elle fut créée par Maurice Jules MODEL (Paris, 1900 – 1973) en 1928. Model débute son activité en 1923 avec la société Model et Lange au 64 boulevard de Ménilmontant, un atelier des fleurs et des coquillages lumineux. À partir de 1925, sa société devient Établissements Maurice Model et les nouvelles installations seront fixées au 18 rue des Fêtes, jusqu’à la cessation d’activité durant la seconde guerre. Dans l’usine de Verdun, Model fabriquait de la verrerie d’art, notamment de la verrerie d’éclairage. Il oriente aussi ces créations dans la présentation d’étalages et des vitrines en verre dont il est à l’origine de leurs transformations. Il va aussi créer du flaconnage de luxe pour des parfums des grands couturiers français. Dans la foulée, Maurice Model va créer une entreprise de luminaires dont les installations sont mises à disposition de l’aviation militaire en 1939. La plupart des créations de Model étaient destinées à l’exportation, mais pas que. Les Cristalleries de Verdun seront fortement endommagées durant le bombardement du 15 juin 1940, par la suite, elles resteront fermées définitivement. Les verreries d’éclairage, souvent signées « M. Model Verdun », « Verdun », « Verdun France » sont très remarquables dans la production de verrerie d’éclairage d’entre les deux guerres, car elles ont un dépoli à grain très fin qui donne un aspect satiné au verre. On retrouve souvent les mêmes pièces signées ou non signées, et même parfois un même modèle avec la signature d’un autre fabricant d’éclairages.

 

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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PALAIS ET MADAULE : LUSTRE ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ ET VERRE DÉPOLI SATINÉ GRAVÉ

Réf. 10369

Palais et Madaule : lustre Art Déco bronze argenté et verre dépoli satiné gravé. Le lustre proposé ici à la vente est une production de la maison parisienne Palais et Madaule de la fin des années 1920. Quelques pièces qui lui composent comme les caches-douilles, les chaînes à gorges, les palmes qui décorent le cerclage central, entre autres, se retrouvent dans le seul et unique catalogue disponible de cette maison (voir images 22-27). Le lustre est composé d’une monture en bronze argenté, dont un cerclage central égayé de trois palmes. Trois branches-appliques finissant en volutes avec un décor à la manière des chaînes à billes et des caches douilles très typiques de la production de Palais et Madaule. Un cache-bélière avec des motifs rayonnants et trois volutes qui reprennent le décor des chaînes à billes. Le monogramme de la maison, à savoir « PM » est présent à l’intérieur de chaque maillon de la chaîne et derrière chaque palme du cerclage. La verrerie est composée d’une vasque centrale en verre moulé dépoli satiné et trois tulipes aussi en verre moulé dépoli satiné, mais avec des décors des gouttes d’eau gravées à la roue. Un éclairage indirect en douceur. Les quatre points lumineux sont à douille baïonnette culot B22, dont trois en appliques et un dans la vasque centrale. Il est possible de réduire la hauteur totale en retirant des maillons.

La maison Palais et Madaule a été fondée en 1920, sous la dénomination « Palais, Madaule et Célarié », société en nom collectif pour la fabrication de bronzes d’éclairage au 32 rue Popincourt dans le 11e arrondissement parisien. Elle était composée par deux jeunes monteurs en bronze : Émile Eugène PALAIS (Paris, 1887 – Amélie-les-Bains-Palalda, 1965), Louis Prudent CÉLARIÉ (Anianne, 1893 – Clermont-l’Hérault, 1984) et un dessinateur, Gaston Abel MADAULE (Paris, 1894 – Montpellier, 1945). Peu de temps après la société et les ateliers sont transférés au 63 rue de la Roquette, devenant l’adresse définitive. En 1923, la raison et la signature sociale deviennent Palais et Madaule, manufacture de bronzes d’éclairage et d’objets d’art. Nonobstant, Louis Célarié continu quand même à travailler au sein de la société. L’année suivante, un jugement de déclaration de faillite est prononcé, puis une homologation de concordat qui donne un sursaut à l’entreprise et qui lui permet les remboursements de créances et une continuité de l’activité. Quatre années, plus tard, en 1928, la société est transformée en commandite simple dont la raison et la signature sociale devient « Palais et Cie », gérée et administrée par Emile Palais, avec des pouvoirs plus étendus. Au cours de la même année, une nouvelle déclaration de faillite est prononcée. La société sera toujours active au début des années 1930, mais la date de tout arrêt d’activité est méconnue à ce jour. La production de la maison Palais et Madaule est d’une excellente qualité tant dans le plan de la conception comme de la fabrication de luminaires. Dans la période de la fin des années 1920, ils créent et fabriquent dans leur atelier des luminaires en bronze et fer forgé d’une belle réalisation. Les qualités de Gaston Madaule en tant que dessinateur sont bien exploitées par la maison comme on peut le constater par les réalisations de cette période ainsi que par le seul catalogue parvenu dans nos mains. Le monogramme utilisé par la maison était PM (Palais et Madaule). Comme chez la plupart des fabricants de bronzes d’éclairage, on retrouve souvent les mêmes éléments qui nous aident à identifier leurs productions, à savoir : caches-douilles, cache bélières, éléments de décors, etc. Dans la période de la fin des années 1920, Palais et Madaule vont utiliser pour le montage de ses luminaires, des tulipes et des vasques en verre ou cristal dépoli satiné, bien souvent gravés à la roue. Il ne faut pas confondre les productions de Palais et Madaule avec celles d’Élie Marius Auguste MADAULE, un autre fabricant de luminaires d’art en bronze et fer forgé aussi actif dans la même période dont la société était avait son siège au numéro 7 cités Bisson 75020 Paris.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

PETITOT-MULLER FRÈRES: LUSTRE ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

1 280,00

Réf. 10382

PETITOT-MULLER FRÈRES : lustre Art Déco en bronze argenté et verre moulé-pressé. Belle monture en bronze argenté aux motifs floraux et géométriques de la maison Petitot (Alexandre Hubert, Paris, 1877-1938), avec le monogramme AP dans le corps de la monture (voir image n° 14). Le monogramme AP désigne le fabricant de bronzes d’éclairage, Alexandre Petitot et non Antonin Petitot comme par erreur est souvent relayé par un grand nombre de personnes. La société avait été créée par d’Alexandre Adolphe Petitot (Paris, 1857), doreur au 11 rue Gît-le-Coeur père d’Alexandre Hubert et d’Auguste (Paris, 1883), bronzeur et polisseur sur métaux. Au début du XXe siècle, père et fils travaillent ensemble en tant que vernisseurs sur métaux. La maison Petitot avait ses quartiers à Paris au 10, rue Vert-Bois, tout près de la Place de la République. En 1939, après le décès d’Alexandre Hubert, la maison est recréée sous la dénomination Établissements Petitot, et sera active jusqu’en 2009. Après, elle a été absorbée par la Maison Lucien Gau.

Le modèle ici à la vente, est présenté dans le catalogue du fabricant de l’année 1931 sous le numéro 1368 (voir images n° 17-19). La monture est constituée de trois bras d’appliques aux décors rayonnants qui s’imbriquent autour d’une structure liée aux trois tiges à sections carrées, celles-ci avec des décors végétaux stylisés dans leurs parties supérieures. Un cache-bélière richement décoré de motifs floraux avec une pigne en guise de décor central. Ici, la maison Petitot opte pour un montage avec des verreries moulés-pressées du célèbre fabricant Muller Frères à Lunéville. Une grande vasque de 35 cm en verre moulé-pressé n° 5906 et trois tulipes n° 5908² (numérotation du catalogue du verrier, voir image n° 20). Toute la verrerie est signée « Muller Frères Lunéville » : sur la vasque (image n° 16), ainsi que sur les trois tulipes (image n° 15). Petitot utilisait pour ses luminaires des verreries de divers fabricants : Muller Frères Lunéville, Degué, Gauthier et bien d’autres. Les quatre points lumineux à douille baïonnette culot B22, dont trois en appliques et un à l’intérieur de la vasque.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »