2 résultats affichés

Out of stock

LUSTRE ART DÉCO LÉON HUGUE BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ DÉPOLI BLANC

Réf. 10332

Lustre Art Déco Léon Hugue en bronze argenté et verre moulé-pressé dépoli blanc. Belle monture en bronze argenté de la maison Léon Hugue de la fin des années 1920. Elle est constituée d’une partie centrale avec six bras en appliques finement ciselés sur le thème de la rose moderne, avec ses cache-douilles à godrons (voir photo n° 17) très typiques de la production de Léon Hugue. Six branches égayées des bagues cylindriques à godrons et un cache-bélière aux bords drapés avec son petit poignard. La verrerie est composée d’une petite vasque centrale à deux gradins en verre moulé-pressé dépoli blanc, puis six tulipes dites « mignonnettes » à six pans en verre moulé dépoli blanc. La monture est frappée du monogramme de Léon Hugue « H L », suivie du numéro de la pièce (voir photos n° 13 et n° 14). Sept points lumineux à douilles baïonnette culot B22 dont six en appliques et un dans la vasque centrale.

Léon Auguste Hugue (Paris, 1878 – Clichy-la-Garenne, 1970) avait commencé sa carrière comme monteur en bronze. En 1907 il crée sa fabrique de bronzes d’éclairage au 14 rue Pierre Levée (voir photo n° 19). En 1913, il va créer une nouvelle société en commandite simple « L. Hugue, fabrique de bronzes et d’appareils d’éclairage » au numéro 10 de la même rue Pierre Levée. La société grandira et vers 1925 il va créer une usine au 68 rue des Rondeaux où il travaille avec l’aide de son fils Maurice Léon, monteur en bronze (voir photo n° 18). À l’Exposition Française de Madrid en 1927 il obtiendra le diplôme Médaille d’or au même titre que Francis Hubens. Étrangement, en 1932, Léon Hugue vendra sa société à Charles frères pour lui racheter deux ans plus tard en 1934 seulement l’usine du 68 rue des Rondeaux. À la mort de sa troisième épouse Marie-Félicie Foussard en 1938 (il aura au total quatre mariages), Léon Hugue doit acheter les parts de son épouse héritées par sa petite-fille Claudine-Jeanne Ranc, aussi petite-fille d’un autre grand fabricant de bronzes d’éclairage : Charles Ranc. Sa société sera active au moins jusqu’au début de la Deuxième Guerre Mondial. Léon Hugue décède à Clichy-la Garenne à l’aube de ces 92 ans.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

Out of stock

LUSTRE ART DÉCO LÉON HUGUE ET DEGUÉ BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

Réf. 10339

Lustre Art Déco Léon Hugue et Degué en bronze argenté et verre moulé-pressé dépoli blanc. Légèreté pour cet lustre de Léon Hugue dont la monture, en bronze argenté, date de la fin des années 1920 ou début des années 1930. Elle est constituée d’une partie centrale en pyramide triangulaire inversée avec des bords sobrement décorés et des têtes de vis rondes. Une fin de lustre richement décoré en artichaut et son poignard, pièce largement utilisée par Hugue dans la composition de ses lustreries (voir image n° 15). Trois longues tiges font la liaison avec le cache-bélière aux bords drapés avec son petit poignard dégradé de trois boules. Le monogramme de la maison L. Hugue, à savoir « HL », est frappé sur chaque pièce des bords de la pyramide, ainsi que la numérotation correspondante au modèle de la pièce. La verrerie est composée de trois sabots en verre moulé-pressé dépoli blanc aux décors de pomme de pin. Cette verrerie, jamais signée, correspond à une sérié réalisée par la Verrerie d’Art Degué dans les usines des Cristalleries de Compiègne, numéro de modèle 500 (voir les images de 17 à 21). Trois points lumineux en carrousel, un pour chaque sabot. tous à douilles baïonnette culot B22.

Léon Auguste Hugue (Paris, 1878 – Clichy-la-Garenne, 1970) avait commencé sa carrière comme monteur en bronze. En 1907 il crée sa fabrique de bronzes d’éclairage au 14 rue Pierre Levée. En 1913, il va créer une nouvelle société en commandite simple « L. Hugue, fabrique de bronzes et d’appareils d’éclairage » au numéro 10 de la même rue Pierre Levée. La société grandira et vers 1925 il va créer une usine au 68 rue des Rondeaux où il travaille avec l’aide de son fils Maurice Léon, monteur en bronze (voir image n° 13 et 16). À l’Exposition Française de Madrid en 1927 il obtiendra le diplôme Médaille d’or au même titre que Francis Hubens. Étrangement, en 1932, Léon Hugue vendra sa société à Charles frères pour lui racheter deux ans plus tard en 1934 seulement l’usine du 68 rue des Rondeaux. À la mort de sa troisième épouse Marie-Félicie Foussard en 1938 (il aura au total quatre mariages), Léon Hugue doit acheter les parts de son épouse héritées par sa petite-fille Claudine-Jeanne Ranc, aussi petite-fille d’un autre grand fabricant de bronzes d’éclairage : Charles Ranc. Sa société sera active au moins jusqu’au début de la Deuxième Guerre Mondial. Son filsLéon Hugue décède à Clichy-la Garenne à l’aube de ces 92 ans.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »