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ALPHONSE RICHARD/ETS JEAN GAUTHIER: LUSTRE ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

1 390,00

Réf. 10377

Alphonse Richard/Ets Jean Gauthier : lustre Art Déco bronze argenté et verre moulé-pressé. Le modèle ici à la vente, est une belle pièce créée par le bronzier Alphonse Richard, garni par des verreries des Établissement Jean Gauthier (E. J. G.). La monture, en bronze argenté, est constituée de trois bras d’appliques aux décors géométriques avec des ergots qui enchâssent la vasque centrale. Chaque applique est garnie des cache-douilles typiques de la production Richard et que l’on retrouve souvent dans ses luminaires. Chaque bras d’applique est frappé du monogramme du fabricant, à savoir « A R » accompagné du numéro de série du modèle de la pièce (voir image n° 19). Trois tiges montantes, égayées au milieu des décors de losanges et plus haut avec des décors géométriques. Un cache-bélière à base hexagonale avec des motifs géométriques et floraux. La verrerie est composée d’une vasque centrale et trois tulipes en verre moulé-pressé rose poudré à double dépoli à l’acide très fin, avec un rendu d’aspect de velours. On parle de double dépoli, car d’habitude, la verrerie moulé-pressé est seulement dépoli soit à l’extérieur, soit à l’intérieur. Dans ce cas, le dépoli est à l’intérieur et aussi à l’extérieur, avec un travail de léger polissage sur les parties saillantes des décors. Cette verrerie est riche en décors géométriques et floraux, suivant la ligne esthétique de la monture. Seule la vasque centrale est frappée par les initiales « E. J. G. » FRANCE (Établissements Jean Gauthier), suivi du numéro du modèle, à savoir 1089 (voir image n° 15). Les quatre points lumineux sont à douille baïonnette culot B22, dont un dans la vasque et trois en appliques.

Alphonse Alfred RICHARD (Paris, 1865 – Fontenay-sous-Bois, 1932), était le fils d’un tourneur en cuivre et d’une blanchisseuse. Il avait démarré son activité professionnelle comme tourneur en cuivre dans l’entreprise familiale au 14 rue Saint-Sauveur. Les Richard de Paris étaient une grande famille de travailleurs du bronze et du cuivre bien implantés dans la capitale. Le père, Juste François Richard et son fils Alphonse vont reprendre en 1890 la fabrique de cannes de François Thiéry situé au 15 rue Dussoubs et ils vont créer la société en nom collectif « Richard et Richard fils aîné, tourneurs en cuivre ». Quelques années plus tard, la société deviendra « Richard et Cluzet, fournitures générales pour parapluies et ameublements ». Puis en 1901, « A. Richard et Cie », jusqu’à la mort d’Alexandre Cluzet en 1903 et le prononcement de l’état de faillite ouverte. À partir de cette date, les Établissement A. Richard vont commencer à développer la fabrication de bronzes d’éclairage, et deviennent une fabrique de lustres en bronze, appliques, lampes de chevet, diffuseurs et fer forgé. La marque « La Lampe d’Art » est déposée et Ils vont s’installer au 28 bis Rue Popincourt. En 1929, les Ets A. Richard, société à responsabilité limitée, avait aussi comme associé le jeune fils d’Alphonse, Georges Richard (Paris, 1894 – Fontenay-sous-Bois, 1945) et Maurice Proyard. À la mort d’Alphonse en 1932, la maison Richard continue au moins jusqu’à la fin des années 1930 avec son fils et son associé à la tête de l’entreprise.

Les Établissements Jean Gauthier (Rochefort-sur-Loire, 1879 – Nice, 1958) éditaient dans leurs usines d’Ézanville une importante production de verrerie d’éclairage. Dès 1931, date de la création d’une nouvelle société et l’achat des usines de Seine-et-Oise, avec le concours de son petit frère, Ernest Gauthier (Coulon, Allier, 1889) et Fernand-Henri Caillot, tous deux directeurs techniques de la production. Beaucoup des verreries sorties de l’usine située 5, 18 et 20 rue de l’Église à Ézanville (Seine-et-Oise) ne sont jamais signées, comme tel est le cas dans les appliques proposées ici à la vente. Les Établissement Jean Gauthier ont été dissous le 1er juin 1960.

CH. RANC ET MULLER FRÈRES : LUSTRE ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

1 180,00

Réf. 10343

Charles Ranc et Muller Frères Lunéville : lustre Art Déco bronze argenté et verre moulé-pressé. Un somptueux lustre dont la monture en bronze argenté à été crée par la maison de bronzes d’éclairage Charles Ranc à la fin des années 1920 ou début des années 1930. La Maison Ch. Ranc est devenue en 1928 la société en commandite simple « Ranc Frères », suite à la mort de son fondateur en 1927. Trois tiges-branches qui finissent en appliques de volutes avec ces griffes en bronze avec différents niveaux de gradins. Le cache-bélière, en bronze argenté, est une pièce largement utilisé par Ranc dans ses créations notamment dans le catalogue du fabricant de 1928 (voir images n° 14, 15 et 16). La verrerie est une production de la maison Muller Frères à Lunéville dont on retrouve leurs références dans un des catalogue du fabricant (voir image n° 17). Elle est composé d’une vasque centrale à bords lobés et aux décors floraux et géométriques. Elle est signée (voir image n° 10) est se trouve dans le catalogue Muller sous la référence 5909 (voir image n° 17). Quatre tulipes signées (voir image n° 12) qui reprennent les mêmes bords lobés aux décors floraux et géométriques dont la référence sur le catalogue est 5909-1 (voir image n°17). Les cinq points lumineux sont à douille baïonnette culot B22 dont quatre en appliques et un dans la vasque centrale.

La maison parisienne Charles Ranc fût fondée en 1909 par l’ardéchois Charles Eugène Frédéric RANC (Rocles, 1871 – Paris, 1927) au 64 rue de la Folie Méricourt. La maison Ranc est distinguée par la qualité de ses bronzes et le fin travail de ciselage. Une belle production d’appareils d’éclairage qui va se perpétuer avec ces fils, après le décès de son fondateur. La maison Charles Ranc devient alors Ranc Frères. Elle regroupait les enfants de Charles dont Eugène-André (Lyon, 1898), Charles-Clément (Lyon 1899), Auguste-Etienne et Madeleine-Henriette, devenue Mme Paul-Jules Berjot. La adresse de la maison fût transférée en 1930 au 97 rue Oberkampf. La société est restée active au moins jusqu’aux années 1990.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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DEGUÉ, LUSTRE ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ ROSE POUDRÉ

Réf. 10347

Degué, lustre Art Déco en bronze argenté et verre moulé-pressé rose poudré. Une monture en bronze argenté dont le fabricant n’a pas pu être identifié, composée d’un cerclage central et trois branches en appliques aux formes géométriques. Trois tiges tubulaires cannelées et un cache bélière avec deux types de feuilles stylisées. La verrerie est composée d’une vasque centrale en verre moulé-pressé rose poudré de la maison Degué aux décors des crosses en épanouissement, modèle 513 dans le catalogue du fabricant (voir image n° 14 et 15). Trois tulipes de la même série avec les décors de crosses, modèle 510 du même catalogue (voir image n° 16 et 17). Cette verrerie, jamais signée, correspond à une sérié réalisée par la Verrerie d’Art Degué dans les usines des Cristalleries de Compiègne, elle à était produite en quatre tonalités : blanche, rose poudré, champagne et bleu. Les désignations dans le catalogue de l’époque sont celles de « Coupe décor moderne » (voir image n° 15) et « Tulipe décor moderne » (voir image n° 17). On trouve ce même modèle de verrerie avec la signature dans la masse du moule « L’ ELF » pour les Établissements Lucien Fontaine avec lequel les Cristalleries de Compiègne fournissait des verreries en verre moulé-pressé comme à bien d’autres fabricants de luminaires. En aucun cas on peut dire que cette verrerie est d’une fabrication des Établissements Lucien Fontaine (L’ ELF) car celui-ci n’était absolument pas un verrier mais un fabricant d’appareils d’éclairage en bronze et fer forgé qui se fournissait chez les verriers de l’époque. Les quatre points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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DEGUÉ, PAIRE D’APPLIQUES ART DÉCO CUIVRE PLEIN ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

590,00

Réf. 40321

Degué, paire d’appliques Art Déco cuivre plein et verre moulé-pressé. Cette paire d’applique en cuivre plein et d’un style épuré, est composé des platines en rectangles octogonaux et des bras plats à double veloutes qui nous rappellent le travaille d’un ferronnier d’art. Les cache-douilles sont en laiton cuivré embouti. Deux grandes coupelles aux formes des corbeilles tressées en verre moulé-pressé dépoli et poli rose de la verrerie d’Art Degué et fabriquée aux Cristalleries de Compiègne. Les coupelles et les tulipes de cette période et de cette dernière série, ne sont jamais signées, seules les vasque comportent la signature « Dégué » ou « Cristalleries de Compiègne » dans la masse du moulage du verre. Les points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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DLOUGOVSKY / VERRERIE DES VOSGES : LUSTRE ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ VERRE MOULÉ-PRESSÉ

Réf. 10371

Dlougovsky et la Verrerie des Vosges : lustre Art Déco en bronze argenté et verre moulé-pressé. Le lustre proposé ici à la vente fait partie de la production des Établissement Jules Dlougovsky (Félix Andraud, successeur) dont le siège et le magasin se trouvaient au 12 rue Saint-Sabin. La monture en bronze argenté, d’une ligne épurée, est constituée d’un cache-bélière circulaire avec des décors autours et un poignard ou graine très utilisée dans le montage de ses luminaires (voir images n° 15 et 16). Trois tiges à section hexagonale et un anneau de soutien avec des décors type martelé, pièce aussi utilisée dans des nombreux lustres du fabricant. Trois griffes cache-douilles à crêtes en laiton argenté. La verrerie est composée de trois globes, appelés « Les Chamanes » en verre moulé-pressé dépoli à l’acide de la Verrerie des Vosges, à Lutzelbourg (Moselle). Ce modèle de globe n’est jamais signé, modèle qui avait été décliné comme pied de lampe ou comme vase (voir images n° 17 et 18). La Verrerie des Vosges à Lutzelbourg (Moselle), était rachetée dans les années 1920 par la famille Drouhot, propriétaires entre autres, des Verreries de Dijon dont la marque Noverdy était celle de leurs verreries d’éclairage. Une erreur trouvée fréquemment, c’est celle de vouloir appeler Noverdy comme patronyme de Jean Drouhot. « Jean Noverdy » c’est tout simplement une invention sortie de l’imagination débordante de quelqu’un qui n’a jamais voulu prendre la peine de faire une véritable investigation. Hélàs ! les mauvaises informations ont la vie dure et on continue à écrire et à lire toute sorte d’information non vérifiée.

Les trois points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

Les Établissements J. Dlougovsky ont été fondés en 1900, par Jules Élie Dlougovsky (Bilostok, 1875 – Paris, 1925). Emigré en France à la fin du XIXe siècle, il s’installe à Paris ou il va exercer le métier de représentant de commerce. Il épouse en 1902, Florentine Mége et ensuite créé sa société de fabrication de manchons d’éclairage à incandescence au 43 rue Amelot. En 1910, il dépose un brevet d’invention, un « procédé de fabrication de manchons à incandescence en soie artificielle ». Il est naturalisé français cette même année. Les affaires prospèrent et en 1918, il rachète le fonds de commerce d’une fabrique de ferblanterie à l’Île Saint-Denis qui deviendra son usine principale. À partir de ce moment-là, il développe et élargit pleinement son activité dans la fabrication de bronzes d’éclairage, et ouvre en 1923, ses nouveaux bureaux et magasins au 12 rue Saint-Sabin. Mais en 1925, Jules Dlougovsky décède brutalement à l’aube de ses 50 ans. Sa veuve Florentine Mége créée une nouvel société « Veuve Dlougovsky, Établissements Dlougovsky » pour poursuivre la société créée par son époux. En 1931, elle cède la fabrique d’appareils d’éclairage et de ferblanterie à Félix Andraud (Paris, 1882 – 1964), sculpteur et fabricant de bronzes d’éclairage qui avait fondé sa société (ancienne maison Cailleux) en 1922, au 105 avenue Gambetta. Andraud était un ancien collaborateur et ami du couple Dlougovsky. Il va diriger au même temps les deux maisons durant quelques années, mais il ne gardera finalement que celle de l’avenue Gambetta jusqu’en 1957.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

E. DOMAINE/VAL-SAINT-LAMBERT : LAMPE ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

590,00

Réf. 20396

Émile Domaine/Val-Saint-Lambert : lampe Art Déco en bronze argenté et verre moulé-pressé. Cette lampe moderniste du début des années 1930, est frappée deux fois du monogramme « E. D. », à savoir Émile Domaine. La monture est constituée d’une seule pièce en bronze argenté à la forme plate et moderniste d’un escargot. Un globe « Nacrocristal » en verre moulé-pressé aux formes géométriques d’une coquille, et qui reprend le même esprit de la monture. Le verre « Nacrocristal » était fabriqué par la Cristallerie du Val-Saint-Lambert, et même s’il était utilisé très souvent par « La Lustrerie Bruxelloise », on le retrouve chez des nombreux fabricants de luminaires en France, comme Marcel Hudry et bien d’autres. La production « Nacrocristal » est très reconnaissable, car le travail du dépoli, puis du repolissage donnait un aspect de nacre à la verrerie. Cette verrerie « Nacrocristal » n’est jamais signée.

Le fabricant parisien Emile Domaine, est né en 1879 à Saint-Nicolas, dans la vallée d’Aoste, en Italie. Domaine, associé à Sagnol avait leur fabrique de bronzes d’éclairage au 126 rue Saint-Maur dans le 11e arrondissement de Paris. Pendant leur période d’association, « Domaine et Sagnol » utilisaient le monogramme « DS » pour signer leurs réalisations. Puis Domaine, reste seul dans la société qui devient « Établissements Domaine » (monogramme de signature « E. D. ») qui seront repris en 1930, sous la dénomination « Anciens Établissements Domaine » jusqu’à sa faillite en août 1937. Un point lumineux à douille baïonnette culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

EMILE DOMAINE/MODEL-VERDUN, LUSTRE ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ, VERRE MOULÉ-PRESSÉ

1 350,00

Réf. 10366

Émile Domaine/Model-Verdun, lustre Art Déco en bronze argenté et verre moulé-pressé. Une monture en bronze argenté richement décorée sur le thème végétal, et frappée sur plusieurs pièces avec le monogramme « E. D. », à savoir Émile Domaine. Cette monture est constituée de quatre tiges-branches à sections rectangulaires terminant en appliques, décorées d’un motif de crosses de fougère et quatre poignards descendent. Quatre médaillons aux bordures perlés, relient les branches à un cerclage central. Un chapeau et une pigne sur la coupelle centrale font office de fin de lustre. Le cache-bélière très richement décoré, reprend quatre palmettes aux bords perlés très utilisés dans les montages de ses luminaires.

Le fabricant parisien est né en 1879 à Saint-Nicolas, dans la vallée d’Aoste, en Italie. Domaine, associé à Sagnol avait leur fabrique de bronzes d’éclairage au 126 rue Saint-Maur dans le 11e arrondissement de Paris. Pendant leur période d’association, « Domaine et Sagnol » utilisaient le monogramme « DS » pour signer leurs réalisations. Puis Domaine reste seul dans la société qui devient « Établissements Domaine » (monogramme de signature « E. D. ») qui sera reprise en 1930 sous la dénomination « Anciens Établissements Domaine » jusqu’à sa faillite en en août 1937. Les cinq points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

La verrerie est composée de cinq coupelles en verre moulé-pressé aux décors de quatre grandes fleurs de pavot. Cette verrerie, rarement signée quand il s’agit des coupelles ou des tulipes, est une production de Maurice Model et la Cristallerie de Verdun. La production de Maurice Model, est très caractérisée par l’utilisation des motifs floraux et une finition du verre dépoli à l’acide qui lui donne un grain très fin avec des reflets satinés.

La Cristallerie de Verdun se trouvait au 10 rue Dame-Zabée à Verdun, elle fut créée par Maurice Jules MODEL (Paris, 1900 – 1973) en 1928. Model débute son activité en 1923 avec la société Model et Lange au 64 boulevard de Ménilmontant, un atelier des fleurs et des coquillages lumineux. À partir de 1925, sa société devient Établissements Maurice Model et les nouvelles installations seront fixées au 18 rue des Fêtes, jusqu’à la cessation d’activité durant la seconde guerre. Dans l’usine de Verdun, Model fabriquait de la verrerie d’art, notamment de la verrerie d’éclairage. Il oriente aussi ces créations dans la présentation d’étalages et des vitrines en verre dont il est à l’origine de leurs transformations. Il va aussi créer du flaconnage de luxe pour des parfums des grands couturiers français. Dans la foulée, Maurice Model va créer une entreprise de luminaires dont les installations sont mises à disposition de l’aviation militaire en 1939. La plupart des créations de Model étaient destinées à l’exportation, mais pas que. Les Cristalleries de Verdun seront fortement endommagées durant le bombardement du 15 juin 1940, par la suite, elles resteront fermées définitivement. Les verreries d’éclairage, souvent signées « M. Model Verdun », « Verdun », « Verdun France » sont très remarquables dans la production de verrerie d’éclairage d’entre les deux guerres, car elles ont un dépoli à grain très fin qui donne un aspect satiné au verre. On retrouve souvent les mêmes pièces signées ou non signées, et même parfois un même modèle avec la signature d’un autre fabricant d’éclairages.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

G. VILBERT, LUSTRE ART DÉCO FIN ANNÉES 1920 BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

690,00

Réf. 10298

G. Vilbert, lustre Art déco de la fin des années 1920 en bronze argenté et verre moulé-pressé. Le lustre proposé ici à la vente est une production de la fabrique de lustrerie Georges Vilbert dont le monogramme du fabricant, à savoir GV, se retrouve sur plusieurs parties de la monture en bronze argenté (voir image n° 13). Cette dernière est composée d’une partie centrale à trois bras d’appliques richement décorée sur le thème floral et végétal. Les trois bras d’appliques sont en forme de feuilles. Trois tiges décorées sur le même thème relient au cache-bélière avec les mêmes décors que la partie centrale. La verrerie est composée de trous tulipes en verre moulé-pressé dépoli blanc en cascade sur trois niveaux, égayée d’une frise intermédiaire avec des décors végétaux. Cette monture, on la retrouve dans un ancien catalogue des grands magasins « Au Printemps » de 1927, avec l’utilisation de la même partie centrale, mais avec un changement, en utilisant des chaînes et un cache-bélière différent (voir image n° 14). Les trois points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

Charles Georges Vilbert (Amiens, 1877 – Nogent-sur-Marne, 1948), était un fabricant de bronzes d’éclairage arrivé tardivement dans le métier. Après une longue carrière d’instituteur public en région parisienne. Parallelement à son travail d’instituteur, Vilbert sera accepté en 1909 comme élève l’école de céramique annexée à la manufacture nationale de Sèvres. On le retrouve ensuite, en 1913, comme chef d’institution libre à Fontenay-sous-Bois. Ce n’est qu’en 1923, à l’âge de 57 ans, que Vilbert change radicalement de métier en achetant les anciens établissements Alphonse Krempff, situés au 72 rue Amelot où il partagera une partie du siège avec la fabrique de chaînes Lebreton & Usdin, fournisseur chez des nombreux fabricants de luminaires dont la fille Lebreton était la femme de Krempff (voir images n° 15-18). La fabrique Vilbert connaîtra un important essor, grâce, entre autres, aux talents artistiques de l’ancien élève de la manufacture de Sèvres. Hormis les traditionnels éclairages, Vilbert va à suivre avec intelligence et bon goût les courants plus modernes dans la fabrication d’éclairages. La société restera active au moins jusqu’en 1941. Après la seconde guerre, il retrouve sa première vocation et il sera directeur d’institution jusqu’à sa mort en 1948.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

Les quatre points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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GRAND LUSTRE ART DÉCO DESVIGNES BRONZE NICKELÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

Réf. 10294

Grand Lustre Art Déco Desvignes en bronze nickelé et verre moulé-pressé. La lustrerie d’art d’Amedée Williams Desvignes (Moidieu, 1908) était une affaire de famille, une famille originaire de l’Isère. Amedée, le frère cadet s’occupait de la création et de la fabrication, puis Alexandre, l’aîné (Moidieu, 1906) avec le benjamin, Henri (Moidieu, 1915) de la boutique et la salle d’exposition. La société fût crée en avril 1931 au 11 rue de l’Alma dans le 1er arrondissement de Lyon, puis les ateliers et le magasin ont déménagé au 42 rue des Remparts d’Ainay dans le 2ème arrondissement. Au début, la société s’appelait « Desvignes, Ferronnerie d’Art » et en plus des ateliers de fabrications, elle possédait un magasin d’exposition et de vente au 2 rue Paul Chenavard dédiée à la lustrerie et à l’électricité (voir images n° 11, 12 et 13). Les créations Desvignes étaient surtout basées dans la création et la fabrication de luminaires en ferronnerie d’art mais ils dédient une partie de la production à la lustrerie en bronze et même parfois avec un mélange de matériaux dans leurs lustres. Au cours des premiers années de la création de la société elle devient « Établissements Desvignes », puis en 1949 « SARL Desvignes Frères » jusqu’à sa radiation en 1963. Une nouvelle société était créé en 1970 sous la dénomination « Desvignes – Montailler SARL » (Montailler était le nom d’épouse de Emma, la soeur aînée Desvignes) qui sera active jusqu’en 2018, puis transformé en « SAS Desvignes Immo », société dédiée à l’achat des biens immobiliers.

Le modèle ici présenté, est constitué d’une monture en bronze nickelé avec une pièce centrale aux décors floraux ciselés. Cette partie centrale accueille une vasque et trois coupelles en verre moulé-pressé blanc dépoli au sable aux motifs rayonnants, verrerie non identifiée pour l’instant mais qu’on trouve assez souvent dans les modèles de l’époque. Trois tiges et un cache-bélière à double gradins qui reprend le même décor floral de la partie centrale. Ce modèle de lustre était aussi proposé en version de six coupelles (voir photo n° 14 d’un lustre déjà vendu par nous-même). La signature « Desvignes » est présente sur la partie centrale du lustre (voir photo n° 9). Quatre points lumineux à douille baïonnette culot B22 dont trois en appliques et un à l’intérieur de la vasque.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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GRAND LUSTRE ART DÉCO FERRONNERIE D’ART ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

Réf. 10281

Grand lustre Art Déco en ferronnerie d’art et verre moulé-pressé.  Le fer forgé était très présent chez les fabricants des luminaires de la première moitié du XXème siècle en France, même les bronzier d’éclairage les incorporaient dans leurs catalogues. Le lustre ici à la vente est sobre et au même temps élégant et aérien. Il est constitué d’une monture en fer forgé martelé et étampé. Quatre bras en appliques et une partie centrale reçoivent cinq globes en verre moulé-pressé aux décors géométriques. En haut culmine un cache-bélière martelé et étampé. Les cinq points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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GRAND LUSTRE ART DÉCO H. MOUYNET – SCHNEIDER BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

Grand lustre Art Déco d’Henri Mouynet – Schneider en bronze argenté et verre moulé-pressé. Le lustre proposé ici à la vente est d’une production de la fin des années 1920 ou le début des années 1930 de la maison Vve. Mouynet & fils dont Henri Mouynet était à la tête de la société après le décès de sont père. Il se compose d’une monture en bronze argenté sur le thème floral avec un cerclage en laiton repoussé et quatre branches en appliques aux décors floraux stylisés. Quatre tiges regroupées par un pourtour carré en bronze aux décors de feuilles. Le cache-bélière en bronze est richement décoré d’une orée florale autour d’une pointe à godrons. Plusieurs éléments de la monture dont les branches en appliques et le cache-bélière, sont frappés du monogramme M M correspondant à Marius Mouynet, fondateur de la maison (voir image 15). La verrerie est composée d’une vasque centrale et quatre tulipes en verre moulé-pressé aux motifs géométriques et floraux. La vasque et les quatre tulipes sont signés H. Mouynet (voir image 14) et fabriqués par la maison Schneider d’Épinay-sur-Seine. En effet, on trouve souvent ce modèle de verrerie avec la signature Mouynet mais il n’était pas pour autant un modèle exclusif. Mouynet comme la plupart de fabricants d’appareils d’éclairage faisaient appel aux différents fabricants de verrerie pour garnir ces productions en bronze ou en fer forgé. Il est utile de préciser qu’une verrerie signé par un fabricant d’appareils d’éclairage ne signifie pas que il soit le fabricant de cette verrerie puisqu’il n’était pas un verrier mais un bronzier ou ferronnier. Une verrerie signée ne désigne pas forcement le fabricant de l’appareil d’éclairage, arrêtons de faire l’amalgame. Cinq points lumineux à douilles baïonnette culot B22 dont quatre en appliques et un dans la vasque centrale.

La maison Mouynet a été fondée en 1892 par Pierre Antony Marius Mouynet (Sète, 15 août 1853- Paris, 12 juin 1923), qui était tout d’abord un négociant voyageur (voir image 16 et 17). La première adresse professionnelle parisienne de Marius Mouynet était aux numéros 74-76 rue Amelot comme fabricant des bronzes d’éclairage. A la mort de son fondateur, son fils Henry Mouynet (Paris, 9 novembre 1885 – Cannes, 19 février 1969) reprend l’affaire familiale. Henry, avait obtenu en juillet 1907, le Diplôme d’Ingénieur de l’Ecole des Arts et Manufactures de Paris. La société reprise par Henri s’appellera par la suite Mouynet et Fils et continuera l’affaire commencé par le père à la même adresse jusqu’en 1926 en rajoutant à son activité la fabrication d’appareils d’éclairage : gaz, électricité et pétrole. Aux débuts des années 1920, Henri Mouynet et son épouse divorcée Jeanne Roche achètent un terrain à M. Orlin situé au 11 rue Etienne Marcel prolongée (aujourd’hui 5, rue Roger Verlomme 75003) et construisent en deux étapes la future nouvelle adresse du siège de la société. La activité continuera tout au long de la décennie jusqu’en janvier 1932 ou la veuve Mme Marius Mouynet et son fils Henri créeront entre eux une Société a responsabilité limitée d’un capital social de 640 000 francs pour la vente de tous appareils d’éclairage à gaz, d’électricité et de pétrole. Le siège social est fixé au numéro 11 rue Etienne Marcel prolongée et la durée de la Société est fixée à 20 ans à partir rétroactivement du 1 octobre 1931. Son seul et unique gérant sera Henry Mouynet à qui sa veuve mère lui donne les plans pouvoirs ; la société s’appellera alors Veuve Mouynet et Fils. Les premières difficultés financières commencent en 1933 et le siège de la société est transféré au 21 rue Mercœur. Henry Mouynet, à causes des emprunts hypothécaires qu’il ne peut pas rembourser dans les conditions prévues au Crédit Foncier de France. Il en résulte une « vente sur saisie immobilière » à la ‘Chambre des Criées’. Dans une « folle enchère », en 1937, l’immeuble revient par adjudication à M. Chaïm, dit Henri Markhbein (Rowno,1891), juif né en Russie et naturalisé français qui était un important marchant d’articles d’éclairage et de verrerie. Plus tard le siège de la Société Veuve Mouynet et Fils sera transféré au 38 rue d’Alsace à Courbevoie où elle sera déclarée en faillite en avril 1938 puis liquidée.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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GRAND LUSTRE ART DÉCO PETITOT – DEGUÉ BRONZE VIEIL ARGENT VERRE MOULÉ-PRESSÉ

Réf. 10284

Grand lustre Art Déco PETITOT – DEGUÉ en bronze vieil argent et verre moulé-pressé. Belle monture en bronze vieil argent aux motifs floraux et géométriques de la maison Petitot (Alexandre Hubert, Paris, 1877-1938), avec le monogramme AP (Alexandre Petitot et non Antonin Petitot comme par erreur est écrit souvent) dans le corps de la monture. Le modèle est présent dans les catalogues des années 1930 du fabricant parisien (voir image n° 9) mais avec un montage des verreries Muller Frères Lunéville. Ici, la maison Petitot opte pour un montage avec des verreries moulés-pressées fabriquées aux Cristalleries de Compiègne par Les verreries d’art Degué, modèles de vasque et tulipes dit « Roses modernes », dont la vasque n°580 et les tulipes n°532 (numérotation du catalogue du fabricant, voir images n° 10 et 11). Les fabricants de bronzes d’éclairage utilisaient souvent une même monture de lustre avec des verreries différentes selon leurs fournisseurs. Petitot utilisait pour ses luminaires les verreries de Muller Frères Lunéville, Degué, Gauthier et bien d’autres fabricants.  Quatre points lumineux à douille baïonnette culot B22 dont trois en appliques et un à l’intérieur de la vasque.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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GRAND PLAFONNIER ART DÉCO LAITON REPOUSSÉ ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

Réf. 30297

Grand plafonnier Art Déco en laiton repoussé argenté et verre moulé-pressé. Une monture en laiton repoussé argenté aux motifs de roses modernes et leurs feuillages. Une grande vasque (Ø 34cm) en verre moulé-pressé dépoli blanc aux formes géométrique et faces de diamants avec bordures polies. Deux points lumineux à douille baïonnette culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

GRANDE APPLIQUE ART DÉCO PERRUCHE EN BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

550,00

Réf. 40351

Grande applique Art Déco Perruche en bronze argenté et verre moulé-pressé. Cette belle et élégante applique est conçue et fabriquée en bronze argenté ciselé. Elle est constituée d’une platine aux décors de feuillages stylisés avec double fixation en haut et en bas de la platine. Un bras d’applique en sarment de vigne avec sa petite grappe de raisin. Une belle belle perruche calopsitte, à longs brins, se dresse sur le sarment tenant dans son bec la lumière en guise de prise : une tulipe en verre moulé-pressé dépoli blanc aux motifs des poissons dans les flots des eux. Ni la monture en bronze ni la tulipe ont pu être identifiées. La monture présente seulement la numérotation « 24 » correspondant au modèle du fabricant. La tulipe peut être une fabrication de Sonover, Noverdy ou la Verrerie des Vosges, mais rien n’est sûr en absence de documentation. Le point lumineux est à douille baïonnette culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

HETTIER & VINCENT / DES HANOTS : PAIRE DE LAMPES ART DÉCO DOUBLE FEUX BRONZE NICKEL-ARGENT

1 880,00

Réf. 20381

Hettier & Vincent / Des Hanots : paire de lampes Art Déco double feu bronze nickel-argent. Exceptionnelle paire de lampes de table à double feu de la célèbre maison parisienne Hettier & Vincent. Une véritable rareté sur le marché du luminaire Art Déco, car ici présentées en une paire, cette réalisation du duo Hettier & Vincent, est présente dans un catalogue du fabricant du début des années 1930, sous le modèle n° 8780 (voir images 11-15). L’association entre le dessinateur Charles-Louis Hettier (Paris, 1868) et Calixte Vincent (Lachapelle-Graillouse, 1876 – Paris, 1945) date de 1909. Installés depuis leur début au 43 rue des Tournelles, ils ont petit à petit grandi leurs affaires et ils vont racheter en 1929 la maison Millet de la Place des Vosges. Après la seconde Guerre Mondial la veuve Vincent fait tourner la société jusqu’à la revente. Une nouvelle société sera créée en 1954, qui sera clôturée en 1989. Au début des années 1990, la maison Lucien Gau rachète l’intégralité des catalogues et moules de l’ancienne maison Hettier & Vincent ainsi que ceux des Établissements Petitot après leur clôture en 2009.

Le modèle ici présenté à la vente, présente le même pied que sur le modèle n° 8780 du catalogue, mais avec la variante des tulipes au lieu des coupelles. Les pieds, en bronze nickel argent, dont la patine est d’origine, sont constitués d’une embase en roue à doubles gradins aux motifs rayonnants. Un double fût en forme de lyre qui part d’une pigne centrale à triples gradins. Des lyres et des boutons de serrage, typiques de la production d’Hettier & Vincent, qui permettent la fixation des tulipes. Les quatre tulipes, en verre moulé-pressé dépoli blanc sont d’une fabrication de la Verrerie des Hanots (Holophane) dont le nom « pâquerette » est donné dans un catalogue du fabricant (voir images n° 12, 13 et 16). Une vasque avec les mêmes décors est assortie avec ces tulipes. La fabrication de verrerie d’éclairage de la société Holophane, dont l’usine était située à Les Andelys (département de l’Eure), était signée sous la marque « Des Hanots », elles sont marquées assez souvent dans les moulages. Cette signature, on ne la retrouve pas systématiquement sur tous les modèles comme c’est le cas pour les tulipes ici présentées.

Les quatre points lumineux sont à douille baïonnette culot B15.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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HETTIER & VINCENT / MODEL-VERDUN LUSTRE ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

Réf. 10384

Hettier & Vincent/Model-Verdun : lustre Art Déco bronze argenté et verre moulé-pressé. Élégance et sobriété pour cette réalisation du duo Hettier & Vincent présente dans le catalogue du fabricant de 1929, modèle n° 8172 (voir images 13-15). L’association entre le dessinateur Charles Louis Hettier (Paris, 1868) et Calixte Vincent (Lachapelle-Graillouse, 1876 – Paris, 1945) date de 1909. Installés depuis leur début au 43 rue des Tournelles, ils ont petit à petit grandi leurs affaires et ils vont racheter en 1929 la maison Millet de la Place de Vosges (voir image 21). Après la seconde Guerre Mondial la veuve Vincent fait tourner la société jusqu’à la revente.

Le modèle ici présenté à la vente (n° 8172 dans le catalogue du fabricant), dont la monture en bronze argenté, est composée d’une partie centrale à double pigne, dont une descendante à gradins et une autre en vase fleur. Trois bras d’appliques à décors floraux qui s’imbriquent en continuité à trois tiges à section hexagonales. À chaque extrémité, les caches-douilles à godrons très caractéristiques de la maison. Un cache-bélière hexagonal à double gradin couronné d’un centre à motifs rayonnants. Sur le modèle présent dans le catalogue de 1929, ce lustre est présenté avec des tulipes en verre pressé de Baccarat. Ici, les points lumineux sont équipés de trois tulipes en verre moulé-pressé, dépoli et satiné légèrement rosé. Ce modèle de tulipes, appelées « Roses trémières », sont d’une fabrication des Cristalleries de Verdun, un de plus importants fabricants de verrerie d’éclairage d’entre les deux guerres. La cristallerie se trouvait au 10 rue Dame-Zabée à Verdun, elle fut créée par Maurice Jules MODEL (Paris, 1900 – 1973) en 1928. Model débute son activité en 1923 avec la société Model et Lange au 64 boulevard de Ménilmontant, un atelier des fleurs et des coquillages lumineux. À partir de 1925, sa société devient Établissements Maurice Model et les nouvelles installations seront fixées au 18 rue des Fêtes, jusqu’à la cessation d’activité durant la seconde guerre. Dans l’usine de Verdun, Model fabriquait de la verrerie d’art, notamment de la verrerie d’éclairage, mais aussi, il oriente ces créations dans la présentation d’étalages et des vitrines en verre dont il est à l’origine de leurs transformations. Il va aussi créer du flaconnage de luxe pour la présentation des parfums des grands couturiers français. Dans la foulée, Maurice Model crée une entreprise de luminaires dont les installations sont mises à la disposition de l’aviation militaire en 1939. La plupart des créations de Model étaient destinées à l’exportation en faisant mieux connaître la production française du verre à l’internationale. Les Cristalleries de Verdun seront fortement endommagées durant le bombardement du 15 juin 1940, par la suite, elles resteront fermées définitivement. Les verreries d’éclairage, souvent signées M. Model Verdun, Verdun, Verdun France sont très remarquables dans la production des verriers français d’entre les deux guerres, car elles ont un dépoli à grain très fin qui donne un aspect satiné au verre. On retrouve souvent les mêmes pièces signées ou non signées, et même parfois un même modèle avec la signature d’un autre fabricant d’éclairages.

Les verreries ici présentées ne sont pas signées, elles font partie des verreries produites à Verdun dont un méconnaît le pourquoi de la non-signature. On peut soutenir l’hypothèse que la production destinée à d’autres fabricants d’éclairage était celle qui n’indiquait ni le fabricant ni la provenance. On la retrouve les mêmes verreries dites « Roses Trémières » sur des nombreux catalogues de fabricants de luminaires des années 1930 (voir image n° 16). Seulement la vasque de ce modèle est signée « M. Model Verdun » (voir images n°17 et 18). Les trois points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »