MAYNADIER/DEGUÉ : PAIRE D’APPLIQUES DOUBLES ART DÉCO BRONZE ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

690,00

Réf. 40411

Maynadier/Degué : paire d’appliques doubles Art Déco en bronze argenté et verre moulé-pressé. Cette paire d’appliques, à l’allure simple, sont d’une production du bronzier d’éclairage parisien Pierre Maynadier. Elles sont composées des platines ovales aux bordures ciselées. Deux bras d’appliques en lacet, forme très courante utilisée notamment en 1935 comme affiche du 25e salon des Artistes Décorateurs (voir image n° 10). Cette forme est faussement associée des nos jours, et sans aucun fondement, au décorateur Jules Leleu. Les bras d’appliques sont en lumière ascendante et ils sont équipés des cache-bélières coniques à huit pans. Chaque bras est équipé d’une graine conique en bronze massif. À noter que le monogramme de Pierre Maynadier, à savoir « MP 2 », suivi du numéro de la pièce 893 est présent à l’arrière de chaque platine (voir dernière image n° 9). Une barre d’accrochage est aussi présente à l’arrière.

La verrerie est composée de quatre coupelles avec bordures hexagonales en verre moulé-pressé dépoli blanc avec des réserves claires en motifs de branchages. La verrerie, sans signature, est d’une production de la Verrerie d’art Dégué, fabriquées dans les Cristalleries de Compiègne, dans les dernières années de production. Les verreries pressées de cette dernière période sont caractérisées par l’utilisation des motifs très géométriques dans un jeu entre les parties polies et dépolies. Les parties polies font ressortir le motif utilisé. Dans ce même motif, on retrouve une vasque et aussi une tulipe. Il arrive très fréquemment que beaucoup des verreries produites à Compiègne ne soient pas signées. On parle souvent de « signature » mais en réalité, c’est tout simplement la marque de fabrication.

Les quatre points lumineux sont à douilles baïonnette culot B22.

Jean-Pierre-Léon MAYNADIER (Paris, 1888 – 1948), grand gaillard d’un mètre quatre-vingts, était né au 3 Place des Vosges, d’un père garçon des recettes et d’une mère couturière et concierge. Il avait commencé sa carrière professionnelle en tant qu’employé du commerce, puis dessinateur, mais il va se former vite au métier de la forge pour démarrer quelques années plus tard une activité de ferronnier d’art spécialisé dans les appareils d’éclairage. Blessé à plusieurs reprises durant la guerre de 14-18, il atteint avec bravoure le grade de sergent. Après la première guerre, il va se mettre finalement à son compte en acquérant en 1924 la société Vertadier, doreur sur métaux au 12 rue Saint-Gilles où il va développer son activité de ferronnerie d’art : « fers d’art appliqués aux luminaires » à partir de 1925. Il va vite se mettre à la recherche des nouveaux locaux industriels pour installer ses ateliers et son magasin. C’est alors qu’il s’installe au 36 rue Amelot et élargie sa gamme d’appareils d’éclairage en bronze. En 1934, la société devient P. Maynadier et Cie, une association avec Charles Besnus, anciennement « Cherrier et Besnus ». Ce dernier avait succédé auparavant à son oncle René Massin, bronzier d’éclairage, qui avait sa société à la même adresse que Maynadier. En 1934, Pierre Maynadier récupère la manufacture de bronzes d’éclairage de Marcel Fritsch au 25 rue Saint-Sébastien et installe des nouveaux ateliers. Tout au long de sa carrière Pierre Maynadier va dessiner la plupart de ses luminaires. Pour la verrerie, Maynadier fait appel très assidûment à Muller Frères Lunéville, à qui il fait fabriquer des modèles exclusifs. On trouve aussi dans les montages de ses appareils d’éclairage des verreries de Dégué, de Schneider et de Daum. À sa mort en 1948, son fils Pierre-Jean Serge récupère la direction de la société, puis dans les années 1960, elle sera administrée par Pierre Martin jusqu’à cessation d’activité.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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Description

Maynadier/Degué : paire d’appliques doubles Art Déco en bronze argenté et verre moulé-pressé. Cette paire d’appliques, à l’allure simple, sont d’une production du bronzier d’éclairage parisien Pierre Maynadier. Elles sont composées des platines ovales aux bordures ciselées. Deux bras d’appliques en lacet, forme très courante utilisée notamment en 1935 comme affiche du 25e salon des Artistes Décorateurs (voir image n° 10). Cette forme est faussement associée des nos jours, et sans aucun fondement, au décorateur Jules Leleu. Les bras d’appliques sont en lumière ascendante et ils sont équipés des cache-bélières coniques à huit pans. Chaque bras est équipé d’une graine conique en bronze massif. À noter que le monogramme de Pierre Maynadier, à savoir « MP 2 », suivi du numéro de la pièce 893 est présent à l’arrière de chaque platine (voir dernière image n° 9). Une barre d’accrochage est aussi présente à l’arrière.

La verrerie est composée de quatre coupelles avec bordures hexagonales en verre moulé-pressé dépoli blanc avec des réserves claires en motifs de branchages. La verrerie, sans signature, est d’une production de la Verrerie d’art Dégué, fabriquées dans les Cristalleries de Compiègne, dans les dernières années de production. Les verreries pressées de cette dernière période sont caractérisées par l’utilisation des motifs très géométriques dans un jeu entre les parties polies et dépolies. Les parties polies font ressortir le motif utilisé. Dans ce même motif, on retrouve une vasque et aussi une tulipe. Il arrive très fréquemment que beaucoup des verreries produites à Compiègne ne soient pas signées. On parle souvent de « signature » mais en réalité, c’est tout simplement la marque de fabrication.

Les quatre points lumineux sont à douilles baïonnette culot B22.

Jean-Pierre-Léon MAYNADIER (Paris, 1888 – 1948), grand gaillard d’un mètre quatre-vingts, était né au 3 Place des Vosges, d’un père garçon des recettes et d’une mère couturière et concierge. Il avait commencé sa carrière professionnelle en tant qu’employé du commerce, puis dessinateur, mais il va se former vite au métier de la forge pour démarrer quelques années plus tard une activité de ferronnier d’art spécialisé dans les appareils d’éclairage. Blessé à plusieurs reprises durant la guerre de 14-18, il atteint avec bravoure le grade de sergent. Après la première guerre, il va se mettre finalement à son compte en acquérant en 1924 la société Vertadier, doreur sur métaux au 12 rue Saint-Gilles où il va développer son activité de ferronnerie d’art : « fers d’art appliqués aux luminaires » à partir de 1925. Il va vite se mettre à la recherche des nouveaux locaux industriels pour installer ses ateliers et son magasin. C’est alors qu’il s’installe au 36 rue Amelot et élargie sa gamme d’appareils d’éclairage en bronze. En 1934, la société devient P. Maynadier et Cie, une association avec Charles Besnus, anciennement « Cherrier et Besnus ». Ce dernier avait succédé auparavant à son oncle René Massin, bronzier d’éclairage, qui avait sa société à la même adresse que Maynadier. En 1934, Pierre Maynadier récupère la manufacture de bronzes d’éclairage de Marcel Fritsch au 25 rue Saint-Sébastien et installe des nouveaux ateliers. Tout au long de sa carrière Pierre Maynadier va dessiner la plupart de ses luminaires. Pour la verrerie, Maynadier fait appel très assidûment à Muller Frères Lunéville, à qui il fait fabriquer des modèles exclusifs. On trouve aussi dans les montages de ses appareils d’éclairage des verreries de Dégué, de Schneider et de Daum. À sa mort en 1948, son fils Pierre-Jean Serge récupère la direction de la société, puis dans les années 1960, elle sera administrée par Pierre Martin jusqu’à cessation d’activité.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

Informations complémentaires

Poids 3,800 kg
Dimensions 16 × 38 × 19 cm
Référence

40411