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LUSTRE ART DÉCO LOUIS VANDAMME – DEGUÉ BRONZE VIEIL ARGENT VERRE MOULÉ-PRESSÉ

Réf. 10285

Lustre Art Déco Louis VANDAMME – DEGUÉ en bronze vieil argent et verre moulé-pressé. Sublime travail de la monture en bronze vieil argent aux motifs floraux stylisés de la maison VANDAMME (Louis Émile Augustin VAN DAMME, Bruxelles, 1886 – Paris, 1955), avec le monogramme LV (Louis Vandamme) dans le  cerclage central de la monture. On retrouve le même cache-bélière et les même décors floraux dans un modèle du catalogue de 1932 (voir image n° 11). Le travaille de ciselure de la maison Vandamme était connu par la qualité de ces bronzes, leurs finesse et esthétique. Pour le montage de cet lustre Vandamme choisi les verreries moulés-pressées fabriquées aux Cristalleries de Compiègne par Les verreries d’art Degué, dont l’obus ou verrine n°507 dite « pâquerettes » et les tulipes n°532 (numérotation du catalogue du fabricant, voir images n° 19 et 10). Quatre points lumineux à douille baïonnette culot B22 dont trois en appliques et un à l’intérieur de l’obus ou verrine.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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LUSTRE ART DÉCO MAURICE MODEL – VERDUN BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

Réf. 10301

Lustre Art Déco Maurice Model (Cristalleries de Verdun) et verre moulé-pressé roses trémières. Une monture en bronze argenté composée d’un cerclage central en bronze argenté avec des décors rayonnants et et trois fleurs stylisées. Trois branches en appliques aux motifs rayonnants et ses cache-bélières. Trois tiges de tubes rectangulaires qui culminent vers un cache-bélière en bronze argenté avec des décorations florales stylisées.

La verrerie, composée d’une vasque-obus centrale et trois tulipes en verre moulé-pressé, dépoli et satiné dite « Roses Trémières » est sans doute des Cristalleries de Verdun, un de plus importants fabricants de verrerie d’éclairage d’entre les deux guerres. La cristallerie se trouvait au 10 rue Dame-Zabée à Verdun, elle fût crée par Maurice Jules MODEL (Paris, 1900 -1973) en 1928. Model débute son activité en 1923 avec la société Model et Lange au 64 boulevard de Ménilmontant, un atelier des fleurs et des coquillages lumineux. À partir de 1925 sa société devient Etablissements Maurice Model et les nouvelles installations seront fixées au 18 rue des Fêtes, jusqu’à la cessation d’activité durant la seconde guerre. Dans l’usine de Verdun, Model fabriquait de la verrerie d’art, notamment de la verrerie d’éclairage mais aussi il oriente ces créations dans la présentation d’étalages et des vitrines en verre dont il est à l’origine de leurs transformations. Il va aussi créer du flaconnage de luxe pour la présentation des parfums des grands couturiers français. Dans la foulé, Maurice Model crée une entreprise de luminaires dont les installations sont mises à la disposition de l’aviation militaire en 1939. La plus part des créations de Model étaient destinées à l’exportation en faisant mieux connaître la production française du verre à l’internationale. Les Cristalleries de Verdun serons fortement endommagées durant le bombardement du 15 juin 1940, par la suite elles resterons fermées définitivement. Les verreries d’éclairage, souvent signées M. Model Verdun, Verdun, Verdun France sont très remarquables dans la production des verriers français d’entre les deux guerres car elles ont un dépoli à grain très fin qui donne un aspect satiné au verre. On retrouve souvent les mêmes pièces signées ou non signées, et même parfois un même modèle avec la signature d’un autre fabricant d’éclairages.

Les verreries ici présentées ne sont pas signées, elles font partie des verreries produites à Verdun dont un méconnais le pourquoi de la non signature. On peut soutenir l’hypothèse que la production destinée à d’autres fabricants d’éclairage était celle qui n’indiquait ni le fabricant ni la provenance. On la retrouve les mêmes verreries dites « Roses Trémières » sur des nombreux catalogues de fabricants de luminaires des années 1930 (voir images n° 11 et 12). Les quatre points lumineux sont à douille baïonnette culot B22 dont trois en appliques et un à l’intérieur de la vasque-obus.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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LUSTRE ART DÉCO MAURICE MODEL (CRISTALLERIES DE VERDUN) ET ADOLPHE BLOCH

Réf. 10295

Lustre Art Déco Maurice Model (Cristalleries de Verdun). Une monture en bronze argenté composée de trois tiges descendantes et trois branches en appliques aux décors stylisés. Un cache-bélière en bronze argenté avec décoration de feuilles stylisées. Le monogramme « AB » correspond à cette monture dont on la retrouve notamment dans d’autres montages avec le même cache-bélière. Elle est probablement du bronzier d’éclairage bordelais A. Boyreau et Cie, successeur des Anciens Ateliers de Charles Gautier 1 à 7 rue Vilaris, Bordeaux.

La verrerie, composée d’une grande vasque centrale et trois tulipes en verre moulé-pressé, dépoli et satiné est sans doute des Cristalleries de Verdun, un de plus importants fabricants de verrerie d’éclairage d’entre les deux guerres. La cristallerie se trouvait au 10 rue Dame-Zabée à Verdun, elle fût crée par Maurice Jules MODEL (Paris, 1900 -1973) en 1928. Model débute son activité en 1923 avec la société Model et Lange au 64 boulevard de Ménilmontant, un atelier des fleurs et des coquillages lumineux. À partir de 1925 sa société devient Etablissements Maurice Model et les nouvelles installations seront fixées au 18 rue des Fêtes, jusqu’à la cessation d’activité durant la seconde guerre. Dans l’usine de Verdun, Model fabriquait de la verrerie d’art, notamment de la verrerie d’éclairage mais aussi il oriente ces créations dans la présentation d’étalages et des vitrines en verre dont il est à l’origine de leurs transformations. Il va aussi créer du flaconnage de luxe pour la présentation des parfums des grands couturiers français. Dans la foulé, Maurice Model crée une entreprise de luminaires dont les installations sont mises à la disposition de l’aviation militaire en 1939. La plus part des créations de Model étaient destinées à l’exportation en faisant mieux connaître la production française du verre à l’internationale. Les Cristalleries de Verdun serons fortement endommagées durant le bombardement du 15 juin 1940, par la suite elles resterons fermées définitivement. Les verreries d’éclairage, souvent signées M. Model Verdun, Verdun, Verdun France sont très remarquables dans la production des verriers français d’entre les deux guerres car elles ont un dépoli à grain très fin qui donne un aspect satiné au verre. On retrouve souvent les mêmes pièces signées ou non signées, et même parfois un même modèle avec la signature d’un autre fabricant d’éclairages.

Les verreries ici présentées ne sont pas signées, elles font partie des verreries produites à Verdun dont un méconnais le pourquoi de la non signature. On peut soutenir l’hypothèse que la production destinée à d’autres fabricants d’éclairage était celle qui n’indiquait ni le fabricant ni la provenance. Quatre points lumineux à douille baïonnette culot B22 dont trois en appliques et un à l’intérieur de la vasque.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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LUSTRE ART DÉCO MAURICE MODEL-CRISTALLERIE DE VERDUN BRONZE CHROMÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

Réf. 10331

Lustre Art Déco Maurice Model – Cristallerie de Verdun en bronze chromé et verre moulé-pressé. Une monture en bronze chromé composée de trois tiges richement décorées d’un motif dit persan stylisé. Trois bras en appliques qui soutiennent la vasque centrale, décorés dans le même style. Des caches-douilles à double gradin en laiton chromé. Le cache-bélière, aussi en bronze chromé est richement décoré. La monture est frappée par le monogramme en grandes capitales M. M. à l’intérieur d’un rectangle, monogramme qui désigne une ligne de fabrication d’appareils d’éclairage créée par Maurice Model au début des années 1930.

La verrerie, composée d’une vasque centrale et trois coupelles en verre moulé-pressé couleur « champagne » à motifs rayonnants et géométriques, sont fabriquées à la Cristallerie de Verdun, une de plus importantes productions de verrerie d’éclairage d’entre les deux guerres. La cristallerie se trouvait au 10 rue Dame-Zabée à Verdun, elle fût crée par Maurice Jules MODEL (Paris, 1900 -1973) en 1928. Model débute son activité en 1923 avec la société Model et Lange au 64 boulevard de Ménilmontant, un atelier des fleurs et des coquillages lumineux. À partir de 1925 sa société devient Etablissements Maurice Model et les nouvelles installations seront fixées au 18 rue des Fêtes, jusqu’à la cessation d’activité durant la seconde guerre. Dans l’usine de Verdun, Model fabriquait de la verrerie d’art, notamment de la verrerie d’éclairage. Il oriente aussi ces créations dans la présentation d’étalages et des vitrines en verre dont il est à l’origine de leurs transformations. Il va aussi créer du flaconnage de luxe pour des parfums des grands couturiers français. Dans la foulé, Maurice Model va créer une entreprise de luminaires dont les installations sont mises à disposition de l’aviation militaire en 1939. La plus part des créations de Model étaient destinées à l’exportation mais pas que. Les Cristalleries de Verdun seront fortement endommagées durant le bombardement du 15 juin 1940, par la suite elles resteront fermées définitivement. Les verreries d’éclairage, souvent signées « M. Model Verdun », « Verdun », « Verdun France » sont très remarquables dans la production de verrerie d’éclairage d’entre les deux guerres car elles ont un dépoli à grain très fin qui donne un aspect satiné au verre. On retrouve souvent les mêmes pièces signées ou non signées, et même parfois un même modèle avec la signature d’un autre fabricant d’éclairages.

Les verreries ici présentées ne sont pas signées, elles font partie tout de même des verreries produites à Verdun. On ignore pourquoi certaines verreries ne sont pas signées. Une hypothèse possible est que la production destinée à d’autres fabricants d’éclairage ainsi que celle destinée aux différents revendeurs, était celle qui n’était pas signé. On retrouve le modèle ici proposé sur un catalogue de 1935 (voir image n° 17 et 18) de FACEN (Fabrique d’Appareillage et des Câbles Electriques du Nord), société qui commercialisait, entre autre, des nombreuses luminaires de Maurice Model. Dans ce catalogue le modèle est appelé « Lustre Persane » (voir image n°17). Les quatre points lumineux sont à douille baïonnette culot B22 dont trois en appliques et un à l’intérieur de la vasque.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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LUSTRE ART DÉCO NOVERDY BRONZE DORÉ VERRE MOULÉ-PRESSÉ SUR LE THÈME DE LA VIGNE

Réf. 10288

Lustre Art Déco NOVERDY en bronze doré et verre moulé-pressé sur le thème de la vigne. Belle monture en bronze doré et ciselé, constituée de trois branches en appliques, chaînes et cache-bélière finement travaillé de décoration végétale. Une vasque centrale (Ø35cm)et trois tulipes en verre moulé-pressé dépoli blanc signé « Noverdy France » uniquement sur la vasque (les tulipes en verre moulé-pressé de cette maison ne sont que rarement signés à différence de la production en pâte de verre). La signature Noverdy (par contraction « Nouvelles Verreries de Dijon » était tout simplement la « Société Anonyme des Verreries de Dijon » au Petit-Bernard, propriété de la famille Drouhot dont le père banquier et industriel René Drouhot était le président, le fils Félix Jean Drouhot et le beau-fils Ernest Rivoire étaient administrateurs. Mais c’est surtout Félix Jean Drouhot (Dijon, 1899 – 1944) qui était à la tête de la partie artistique et qu’on annonce comme « Maitre de verreries » dans le « Journal of the Society of Glass Technology » de 1924 avec la complicité de l’administrateur-directeur le belge Jean-Louis Kinot (1890 – Paris, 1960), ingénieur-verrier, qui alla travailler et administrer quelques années plus tard chez la concurrence aux Cristalleries de Compiène, dirigées par David Guéron. Les quatre points lumineux sont à douille baïonnette culot B22 dont trois en appliques et un à l’intérieur de la vasque.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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LUSTRE ART DÉCO NOVERDY BRONZE VIEIL ARGENT ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

Réf. 10290

Lustre Art Déco Noverdy en bronze vieil argent et verre moulé pressé. Une belle monture en bronze vieil argent avec trois branches en appliques et ces caches-douilles le tout égayé des décors ciselés sur le thème du rosier en fleur. Trois arques qui enferment un point lumineux avec son cache douille. Un élégant cache-bélière qui reprend le décor de feuilles du rosier. La monture présente le monogramme « LL », probablement du fabricant d’appareils d’éclairage parisien Louis Lelief (Paris, 1886 – 1950) qui avait sa manufacture premièrement au 16 rue Villehardouin et puis au 28 rue Saint-Claude, toute les deux dans le troisième arrondissement.

La verrerie est composée de quatre tulipes en verre moulé-pressé aux fruits et à la pomme de pin stylisés. Il s’agit ici des verreries non signées (les tulipes en verre moulé-pressé chez Noverdy n’étaient jamais signées) et bien connues produites par la « Société Anonyme des Verreries de Dijon » au Petit-Bernard, propriété de la famille Drouhot dont le père banquier et industriel René Drouhot était le président, le fils Félix Jean Drouhot et le beau-fils Ernest Rivoire étaient administrateurs. Mais c’est surtout Félix Jean Drouhot (Dijon, 1899 – 1944) qui était à la tête de la partie artistique et qu’on annonce comme « Maitre de verreries » dans le « Journal of the Society of Glass Technology » de 1924 avec la complicité de l’administrateur-directeur le belge Jean-Louis Kinot (1890 – Paris, 1960), ingénieur-verrier, qui alla travailler et administrer quelques années plus tard chez la concurrence aux Cristalleries de Compiène, dirigées par David Guéron. Les quatre points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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LUSTRE ART DÉCO SCHNEIDER BRONZE FONDU ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

Réf. 10307

Lustre Art Déco Schneider en bronze fondu argenté et verre moulé-pressé. Une monture en bronze fondu argenté composé de trois bras en applique en bronze avec décor floral stylisé et ses cache-douilles. Trois tiges à quatre pans et un cache-bélière hexagonal à double gradin et poignard de fin. La verrerie est de la maison Schneider (Charles, 1881-1953) – (Ernest, 1877-1937). Elle est composée d’une vasque centrale et trois tulipes en verre moulé-pressé blanc aux motifs géométriques festonnée d’un décor de feuillages stylisés. La vasque et les tulipes ne sont pas signés mais c’est un modèle connu de la maison d’Épinay-sur-Seine. Seule la vasque présente le marquage « France 1030 », indication du numéro de modèle de la verrerie. Les quatre points lumineux, un dans la vasque et trois en appliques sont à douille baïonnette culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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LUSTRE ART NOUVEAU « FEUILLES D’ACANTHE » EN BRONZE ET VERRE MOULÉ

Réf. 10296

Lustre Art Nouveau « Feuilles d’acanthe » en bronze et verre moulé. Elégante et raffinée réalisation pour cet lustre Art nouveau français des dix premières années du XXème siècle. La monture en bronze, en toute simplicité, est constitué d’une pièce centrale qui imbrique les trois branches, la tige de suspente et le fin de lustre à la forme du classique poignard. Chaque branche est égayée d’un sublime décor ciselé de feuilles d’acanthe avec la caractéristique l’ondulation de la efflorescence végétale, si propre au mouvement artistique. Au bout de chaque branche, un globe de forme ovoïde en verre moulé poli et dépoli blanc aux décors de feuilles d’acanthe. Les globes sont maintenus par des griffes en laiton embouti et découpé au pochoir. Le cache-bélière est en laiton embouti. Les trois points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

 

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LUSTRE EN BRONZE DORÉ DÉBUT DU XXÈME SIÈCLE ET TULIPES EN VERRE MOULÉ

Réf. 10265

Lustre en bronze doré du début du XXème siècle (années 1910) et verre moulé. Simplicité et élégance pour cette monture en bronze doré constituée de trois branches en applique à trois facettes qui jaillissent d’un centre de feuilles et une pigne en guise de fin de lustre. Une tige centrale en bronze doré et un cache-bélière à godrons surmonté des feuilles d’acanthe. Trois tulipes festonnées en verre moulé dépoli aux motifs d’écorce d’arbre avec ses griffes à feuilles. Les trois points lumineux sont à baïonnette culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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LUSTRE EN CUIVRE POLI STYLE ANGLAIS DE LA GENERALE ELECTRIC COMPANY (1905-1913)

Réf. 10292

Lustre en cuivre poli style anglais de la General Electric Company (G. E. C.). Un lustre produit durant presque une décennie, entre 1905 et 1913 par la General Electric Company et distribué en Amérique et en Europe, notamment à Londres chez Harrods (voir image n° 10, catalogue 1913) et à Paris aux Grand Magasins du Printemps (voir image n° 11, catalogue 1907).  Il était souvent proposé à la vente avec différents modèles de tulipes. Ici, trois tulipes cloches en verre moulé dépoli à l’intérieur. Les trois points lumineux sont à baïonnette culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

LUSTRE-SUSPENSION ART DÉCO FERRONNERIE D’ART GLOBES DE LA VERRERIE DES VOSGES

1 180,00

Réf. 10376

Lustre-Suspension Art Déco en ferronnerie d’art et globes de la Verrerie des Vosges. Élégant lustre-suspension en fer forgé dont la monture simple est constituée de quatre tiges en qui groupent quatre fines barres tendues. Un cache-bélière circulaire à la platine étampée reposant sur un cerclage. Trois volutes d’accroche égayées de feuilles de Ginkgo biloba. À chaque extrémité des tiges, des larges griffes à godrons soutiennent quatre globes, appelés « Les Coquilles », en verre moulé-pressé rose poudré, dépoli à l’acide de la Verrerie des Vosges, à Lutzelbourg (Moselle). Ce modèle de globe n’est jamais signé, modèle qui avait été décliné comme pied de lampe ou comme vase (voir images n° 12). La Verrerie des Vosges à Lutzelbourg (Moselle), était rachetée dans les années 1920 par la famille Drouhot, propriétaires entre autres, des Verreries de Dijon dont la marque Noverdy était celle de leurs verreries d’éclairage. Une erreur trouvée fréquemment, c’est celle de vouloir appeler Noverdy comme patronyme de Jean Drouhot. « Jean Noverdy », c’est tout simplement une invention sortie de l’imagination débordante de quelqu’un qui n’a jamais voulu prendre la peine de faire une véritable investigation. Hélas ! les mauvaises informations ont la vie dure et on continue à écrire et à lire toute sorte d’information non vérifiée.

Les quatre points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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LUSTRE-SUSPENSION MODERNISTE ART DÉCO EN SPIRALE BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ

Réf. 10365

Lustre-suspension moderniste Art Déco en Spirale bronze argenté et verre moulé. Le lustre proposé ici à la vente, d’une ligne très moderniste et épurée, est d’une fabrication des années 1930. Il est composé d’une monture en spirale, traversée telle une flèche par une tige centrale, ornée vers le bas, d’une boule et une fin de lustre tournée à différents gradins qui font suivre un certain mouvement. La même tige est égayée plus haut d’une série de trois coupelles en forme d’écuelle au fond plat. Un cache-bélière conique à gradins de sillons. Trois globes en verre moulé blanc aux décors de craquelure. Les trois points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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MAURICE MODEL – CRISTALLERIE DE VERDUN APPLIQUE DOUBLE ART DECO BRONZE ARGENTÉ

Réf.40349

Maurice Model – Cristallerie de Verdun applique double en bronze argenté et verre moulé-pressé. Une monture en bronze argenté composée d’une platine en forme d’écusson de chasse et décor poinçonné au marteau. Deux bras d’appliques décorés et deux cache-douilles en laiton argenté avec petite boule de finition vers le bas. La monture ne présente pas de monogramme sauf numéro de modèle donc elle n’a pas pu être identifiée. Deux coupelles en verre moulé-pressé blanc aux motifs d’étoiles de David et géométriques qui sont d’une fabrication de la Cristallerie de Verdun, une de plus importantes productions de verrerie d’éclairage d’entre les deux guerres. Les coupelles ne sont pas signées, d’ailleurs elles ne le sont jamais, sauf sur certaines vasques apparaît la mention moulé dans le verre « M. Model Verdun », « Verdun », « Verdun France ». Les deux points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

La Cristallerie de Verdun se trouvait au 10 rue Dame-Zabée à Verdun, elle fut créée par Maurice Jules MODEL (Paris, 1900 – 1973) en 1928. Model débute son activité en 1923 avec la société Model et Lange au 64 boulevard de Ménilmontant, un atelier des fleurs et des coquillages lumineux. À partir de 1925, sa société devient Établissements Maurice Model et les nouvelles installations seront fixées au 18 rue des Fêtes, jusqu’à la cessation d’activité durant la seconde guerre. Dans l’usine de Verdun, Model fabriquait de la verrerie d’art, notamment de la verrerie d’éclairage. Il oriente aussi ces créations dans la présentation d’étalages et des vitrines en verre dont il est à l’origine de leurs transformations. Il va aussi créer du flaconnage de luxe pour des parfums des grands couturiers français. Dans la foulée, Maurice Model va créer une entreprise de luminaires dont les installations sont mises à disposition de l’aviation militaire en 1939. La plupart des créations de Model étaient destinées à l’exportation, mais pas que. Les Cristalleries de Verdun seront fortement endommagées durant le bombardement du 15 juin 1940, par la suite, elles resteront fermées définitivement. Les verreries d’éclairage, souvent signées « M. Model Verdun », « Verdun », « Verdun France » sont très remarquables dans la production de verrerie d’éclairage d’entre les deux guerres, car elles ont un dépoli à grain très fin qui donne un aspect satiné au verre. On retrouve souvent les mêmes pièces signées ou non signées, et même parfois un même modèle avec la signature d’un autre fabricant d’éclairages.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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MAURICE MODEL/VERDUN/PRIMAFLORE : LUSTRE ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ VERRE MOULÉ-PRESSÉ

Réf. 10355

Maurice Model / Verdun / Primaflore : lustre Art Déco en bronze argenté et verre moulé-pressé. Le lustre proposé ici à la vente, est d’une fabrication des années 1930, constitué d’une monture en bronze fondu argenté sur le thème floral. Trois branches à section carré avec trois appliques avec des décors fleuris. Un cache-bélière ou pavillon en bronze qui reprend les motifs végétaux des appliques. La verrerie signée « Primaflore France », est composée d’une vasque centrale et trois tulipes en verre moulé-pressé, dépoli satiné blanc. La signature « Primaflore » est une production de Maurice Model dans sa Cristallerie de Verdun. Ce modèle de verrerie fleurie, était un thème cher de Maurice Model qu’il va reproduire sous différents modèles tout au long de sa production. On pense, que la signature « Primaflore » était destinée à une commande spéciale pour les Grands Magasins du Printemps à Paris et non une ligne de production qui était destinée à une commercialisation plus large auprès des différents fabricants d’éclairage. D’ailleurs, sous cette signature, il existe uniquement ce modèle, souvent décliné en vasque et en tulipes. Les quatre points lumineux sont à douille baïonnette culot B22.

La Cristallerie de Verdun se trouvait au 10 rue Dame-Zabée à Verdun, elle fut créée par Maurice Jules MODEL (Paris, 1900 – 1973) en 1928. Model débute son activité en 1923 avec la société Model et Lange au 64 boulevard de Ménilmontant, un atelier des fleurs et des coquillages lumineux. À partir de 1925, sa société devient Établissements Maurice Model et les nouvelles installations seront fixées au 18 rue des Fêtes, jusqu’à la cessation d’activité durant la seconde guerre. Dans l’usine de Verdun, Model fabriquait de la verrerie d’art, notamment de la verrerie d’éclairage. Il oriente aussi ces créations dans la présentation d’étalages et des vitrines en verre dont il est à l’origine de leurs transformations. Il va aussi créer du flaconnage de luxe pour des parfums des grands couturiers français. Dans la foulée, Maurice Model va créer une entreprise de luminaires dont les installations sont mises à disposition de l’aviation militaire en 1939. La plupart des créations de Model étaient destinées à l’exportation, mais pas que. Les Cristalleries de Verdun seront fortement endommagées durant le bombardement du 15 juin 1940, par la suite, elles resteront fermées définitivement. Les verreries d’éclairage, souvent signées « M. Model Verdun », « Verdun », « Verdun France » sont très remarquables dans la production de verrerie d’éclairage d’entre les deux guerres, car elles ont un dépoli à grain très fin qui donne un aspect satiné au verre. On retrouve souvent les mêmes pièces signées ou non signées, et même parfois un même modèle avec la signature d’un autre fabricant d’éclairages.

 

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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MAYNADIER : LAMPE DE TABLE FERRONNERIE D’ART ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ BLANC

Réf. 20357

Maynadier : lampe de table ferronnerie d’art et verre moulé-pressé blanc. La lampe proposée ici à la vente est une production de Pierre Maynadier des années 1930 dont on peut retrouver des éléments très caractéristiques de son esthétique du travail du fer forgé. La lampe, conçue d’un seul corps, est constituée d’une base pyramidal estampée. Trois tiges remontantes égayées de trois roues-fleurs très présentes dans la production fer forgé de Maynadier (voir images 6 et 9). Un cerclage-griffe avec ses trois vises de serrage. Un grand globe en verre moulé-pressé blanc aux motifs « bouquet d’hortensias ». On peut trouver le même traitement du luminaire mais souvent présenté comme « lanterneau » selon la dénomination du propre Maynadier dans ces catalogues (Voir images 9 et 10). Le point d’éclairage est à douille baïonnette culot B22.

Jean-Pierre-Léon MAYNADIER (Paris, 1888 – 1948), grand gaillard d’un mètre quatre vingt, était né au 3 Place des Vosges, d’un père garçon des recettes et d’une mère couturière et concierge. Il avait commencé sa carrière professionnelle en tant que employé du commerce, puis dessinateur, mais il va se former vite au métier de la forge pour démarrer quelques années plus tard une activité de ferronnier d’art spécialisé dans les appareils d’éclairage. Blessé à plusieurs reprises durant la guerre de 14-18, il atteint avec bravoure le grade de sergent. Après la première guerre, il va se mettre finalement à son compte en acquérant en 1924 la société Vertadier, doreur sur métaux au 12 rue Saint-Gilles où il va développer son activité de ferronnerie d’art : « fers d’art appliqués aux luminaires » à partir de 1925. Il va vite se mettre à la recherche des nouveaux locaux industriels pour installer ses ateliers et son magasin. C’est alors qu’il s’installe au 36 rue Amelot et élargie sa gamme d’appareils d’éclairage en bronze. En 1934 la société devient P. Maynadier et Cie, une association avec Charles Besnus, anciennement « Cherrier et Besnus ». Ce dernier avait succédé à son beau-père René Massin, bronzier d’éclairage, qui avait sa société à la même adresse que Maynadier. En 1934, Pierre Maynadier récupère la manufacture de bronzes d’éclairage de Marcel Fritsch au 25 rue Saint-Sébastien et installe des nouveaux ateliers. Tout au long de sa carrière Pierre Maynadier va déssiner la plus part de ses luminaires. Pour la verrerie, Maynadier fait appel très assidûment à Muller Frères Lunéville, à qui il fait fabriquer des modèles exclusifs. On trouve aussi dans les montages de ses appareils d’éclairage des verreries de Dégué, de Schneider et de Daum. À sa mort en 1948, son fils Pierre Jean Serge récupère la direction de la société, puis dans les années 1960 elle sera administrée par Pierre Martin jusqu’à cessation d’activité.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

MOUYNET, APPLIQUE ART DÉCO EN BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

480,00

Réf. 40378

Mouynet, applique Art Déco en bronze argenté et verre moulé-pressé. Une élégante applique, dont une platine en losange égayée des motifs géométriques. Un col d’applique descendant avec motifs perlés. Une barre d’accrochage à l’arrière permet sa fixation au mur. Le monogramme « MM » pour Maurice Mouynet, père fondateur de la maison Veuve Mouynet et fils dont le fils Henri prendra le relais à partir de 1923. Une tulipe en verre moulé-pressé aux motifs floraux et géométriques qui reprend les motifs perlés de l’applique. Le point lumineux est à douille baïonnette culot B22.

La maison Mouynet a été fondée en 1892 par Pierre Antony Marius Mouynet (Sète, 15 août 1853- Paris, 12 juin 1923), qui était tout d’abord un négociant voyageur (voir image 16 et 17). La première adresse professionnelle parisienne de Marius Mouynet était aux numéros 74-76 rue Amelot comme fabricant des bronzes d’éclairage. A la mort de son fondateur, son fils Henry Mouynet (Paris, 9 novembre 1885 – Cannes, 19 février 1969) reprend l’affaire familiale. Henry, avait obtenu en juillet 1907, le Diplôme d’Ingénieur de l’Ecole des Arts et Manufactures de Paris. La société reprise par Henri s’appellera par la suite Mouynet et Fils et continuera l’affaire commencé par le père à la même adresse jusqu’en 1926 en rajoutant à son activité la fabrication d’appareils d’éclairage : gaz, électricité et pétrole. Aux débuts des années 1920, Henri Mouynet et son épouse divorcée Jeanne Roche achètent un terrain à M. Orlin situé au 11 rue Etienne Marcel prolongée (aujourd’hui 5, rue Roger Verlomme 75003) et construisent en deux étapes la future nouvelle adresse du siège de la société. La activité continuera tout au long de la décennie jusqu’en janvier 1932 ou la veuve Mme Marius Mouynet et son fils Henri créeront entre eux une Société a responsabilité limitée d’un capital social de 640 000 francs pour la vente de tous appareils d’éclairage à gaz, d’électricité et de pétrole. Le siège social est fixé au numéro 11 rue Etienne Marcel prolongée et la durée de la Société est fixée à 20 ans à partir rétroactivement du 1 octobre 1931. Son seul et unique gérant sera Henry Mouynet à qui sa veuve mère lui donne les plans pouvoirs ; la société s’appellera alors Veuve Mouynet et Fils. Les premières difficultés financières commencent en 1933 et le siège de la société est transféré au 21 rue Mercœur. Henry Mouynet, à causes des emprunts hypothécaires qu’il ne peut pas rembourser dans les conditions prévues au Crédit Foncier de France. Il en résulte une « vente sur saisie immobilière » à la ‘Chambre des Criées’. Dans une « folle enchère », en 1937, l’immeuble revient par adjudication à M. Chaïm, dit Henri Markhbein (Rowno,1891), juif né en Russie et naturalisé français qui était un important marchant d’articles d’éclairage et de verrerie. Plus tard le siège de la Société Veuve Mouynet et Fils sera transféré au 38 rue d’Alsace à Courbevoie où elle sera déclarée en faillite en avril 1938 puis liquidée.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »