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RENÉ LALIQUE : SUSPENSION-VASQUE ART DÉCO « DAHLIAS » 1921, VERRE MOULÉ-PRESSÉ

Réf. 30390

René Lalique : suspension-vasque Art Déco « Dahlias » 1921, verre moulé-pressé. Cette élégante suspension, présentée ici à la vente, est dans sa configuration d’origine, à savoir, monté avec des cordelettes et non un remontage fantasque comme malheureusement, on voit souvent.

Une magnifique vasque en verre blanc moulé-pressé patiné, modèle n° 2459, dénommée « Dahlias », et qui fut créée en 1921, selon l’incontournable spécialiste Félix Marcilhac dans son ouvrage « R. Lalique : catalogue raisonné de l’œuvre de verre. » (Les Éditions de l’Amateur, 1989 et 1994), page 671 (voir image n° 6). Selon Marcilhac, ce modèle figure dans le catalogue de 1928, et il avait été supprimé dans celui de 1932. C’est aussi un modèle qui n’a pas été repris à la fabrication après 1947. La signature « R. Lalique », est moulée dans la masse du verre (voir image n° 9). Il existe aussi en version d’applique demi-coupe « Dahlias », sous le n° 2011, en version applique de coin sous le n° 2015 et en version coupe sous le n° 384. La maison Lalique avait toujours privilégié le montage avec des cordelettes ou cordons torsadés. Ici, les cordelettes d’origine ont été remplacées par des nouvelles en tissu argent satiné, dû à un état trop dégradé. Le serre-câble d’origine à était restauré avec le même fil utilisé pour les cordelettes. Le cache-bélière, dit « Cannelé » modèle n° 2801 dans le catalogue, page 693, est une pièce d’accessoire de luminaires crée par Lalique en 1923, en verre blanc moulé-pressé satiné (moule n° 1698). Ce modèle figure aux catalogues de 1928 et de 1932 et sur le tarif de 1937, non repris après 1947 (voir image n° 8). Les accessoires de luminaires ne sont jamais signés. Quatre points lumineux à l’intérieur de la vasque, tous avec des douilles baïonnettes culot B22 (voir image n° 10).

Malgré une date de création de 1921, René Lalique fait exposer cette pièce à l’Exposition Internationale des Arts Décoratifs et Industriels Modernes de Paris en 1925, selon le « Rapport général » de la section artistique et technique (voir images 13 et 14).

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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SUSPENSION ART DÉCO LAITON VIEIL ARGENT ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ DÉPOLI BLANC

Réf. 30354

Suspension Art Déco en laiton vieil argent et verre moulé-pressé. Cette élégante suspension est composée d’une monture constitué d’un cache-bélière en laiton vieil argent estampé aux motifs floraux et rayonnant; trois chaînes à emboutissage moderne et trois boutons d’attaches en cercles concentriques. Une vasque centrale en verre moulé-pressé dépoli blanc aux motifs géométriques et réserves claires. Un seul point lumineux à douille baïonnette culot B22. Idéal pour éclairer une petite pièce, un couloir ou une entrée.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »Suspens

SUSPENSION ART DÉCO LAITON, VERRE MOULÉ-PRESSÉ ET VERRE SOUFFLÉ

380,00

Réf. 30271

Suspension Art Déco en laiton, verre moulé-pressé et verre soufflé. Une monture en laiton doré donc une pièce centrale en cerclage qui accueille une petite vasque en verre moulé-pressé dépoli blanc aux motifs géométriques. Une tige gainée de verre soufflé torsadé transparent et une série d’anneaux intercalés en laiton. Un cache-bélière en laiton doré. Deux points lumineux à douille baïonnette culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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SUSPENSION LANTERNE ART DÉCO FERRONNERIE D’ART ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

Réf. 30274

Suspension-lanterne Art Déco en ferronnerie d’art et verre moulé-pressé. Belle réalisation pour cette suspension lanterne dont la monture est en fer forgé martelé et étampé qui évoque le travail du ferronnier français, d’origine tchécoslovaque, André Kovacs (Parkany, 1876 – Paris, 1957), notamment dans le cache-bélière en lames ouvertes ainsi que dans le traitement des bras en escaliers, éléments qu’on retrouve souvent dans sa production des années 1930.  Un grand globe en verre moulé-pressé dépoli et polis blanc aux motifs géométriques. Un seul point lumineux à douille baïonnette culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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SUSPENSION VASQUE ART DÉCO ÉMILE DOMAINE – DEGUÉ BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ

Réf. 30312

Suspension vasque Art Déco Émile Domaine – Degué en bronze argenté et verre moulé-pressé. Une monture en bronze argenté avec des boutons de serrage en bronze ciselé décors marguerite avec le monogramme « E. D. », à savoir Émile Domaine. Le fabricant parisien est né en 1879 à Saint-Nicolas, dans la vallée d’Aoste, en Italie. Domaine, associé à Sagnol avait leur fabrique de bronzes d’éclairage au 126 rue Saint-Maur dans le 11ème arrondissement de Paris. Pendant leur période d’association « Domaine et Sagnol » utilisaient le monogramme « DS » pour signer leur réalisations. Puis Domaine reste seul dans la société qui devient « Établissements Domaine » (monogramme de signature « E. D. ») qui sera reprise en 1930 sous la dénomination « Anciens Établissements Domaine » jusqu’à sa faillite en en août 1937 (voir image n°13). Une grande vasque en verre moulé-pressé signée Degué et fabriquée aux Cristalleries de Compiègne. Elle est présente dans un catalogue du fabricant des années 1930 (voir images 9, 10, 11, et 12) sous le numéro de modèle 554 dite « Fond de panier » et elle reproduit le tressage d’un panier rempli de marguerites. Un seul point lumineux qui est à douille baïonnette culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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SUSPENSION VASQUE ART DÉCO EN BRONZE FONDU VASQUE MULLER FRÈRES LUNÉVILLE

Réf. 30272

Suspension vasque Art Déco en bronze fondu nickelé et verre moulé-pressé. Une monture en bronze fondu nickelé composé d’un cerclage et trois tiges en bronze fondu nickelé. Une grande vasque en verre moulé-pressé violacée à motifs géométriques avec la signature Muller Frères Lunéville. Il s’agit du modèle de verrerie dite « Vermicelles » créée par les usines de Lunéville dans les années 1930 (voir image n°8 extraite du catalogue du fabricant). Le cache-bélière, à gradins, et aussi en bronze fondu. Trois points lumineux à douille baïonnette culot B22 à l’intérieur de la vasque.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

SUSPENSION-LANTERNE ART DÉCO FERRONNERIE D’ART AVEC GRAND GLOBE SKYSCRAPER

690,00

Réf. 30395

Suspension-lanterne Art Déco ferronnerie d’art avec grand globe skyscraper. La suspension proposée ici à la vente est constituée d’une monture en fer forgé martelé et estampée. Une partie centrale en couronne conique tronquée avec six languettes, dont trois finissant en volutes. Trois chaînes et un cache-bélière estampé et égayé des languettes bifides. Un grand globe dit « skyscraper » en verre moulé-pressé dépoli blanc.

Un seul point lumineux à douille baïonnette culot B22. Cette suspension peut être équipée d’une ampoule d’une puissance en LED équivalente à 100 watts.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette).

SUSPENSION-VASQUE ART DÉCO BRONZE ARGENTÉ ET VERRE MOULÉ-PRESSÉ DÉPOLI BLANC

680,00

Ref. 30393

Suspension-vasque Art Déco en verre moulé-pressé dépoli blanc. Cette simple et élégante suspension, présentée ici à la vente, est composée d’une monture en bronze argenté, dont un cache-bélière ou pavillon aux motifs géométriques rayonnants. Trois tiges à sections rectangulaires en bronze fondu argenté est ses trois boutons de fixation hexagonaux surmontés d’un centre rond. Une grande et décorative vasque de 35 cm de diamètre en verre moulé-pressé dépoli blanc dont la composition figurative représente des hirondelles autour d’un essaim d’abeilles et des décors végétaux. Ce modèle de verrerie, on peut aussi la trouver en tulipes, mais malheureusement, il est impossible pour le moment d’identifier le véritable fabricant. Une technique et une finition qu’on peut rapprocher de celle de Maurice Model et les Cristalleries de Verdun, ou bien des Nouvelles Verreries de Dijon ou de sa filiale la Verrerie des Vosges. Trois points lumineux à l’intérieur de la vasque, tous avec des douilles baïonnettes culot B22.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles, mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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TRÈS GRANDE PAIRE D’APPLIQUES ART DÉCO DES ANNÉES 1920 EN BOIS D’ACACIA

Réf. 40380

Très grande paire d’appliques Art Déco des années 1920, en bois d’acacia. La paire d’appliques proposées ici à la vente proviennent d’une ancienne maison close parisienne. Elles sont fabriquées en bois d’acacia ciré et vernis. Une forme en demi-corne d’abondance à godrons avec des pointes sculptées. Un éclairage complètement indirect qui renvoie la lumière vers le haut et contre le mur. Derrière chaque applique, deux points lumineux, ainsi que deux accrochages (voir image n° 8). Ses grandes tailles de 64 cm de hauteur et 32 cm de largeur (partie haute), permettent un accrochage dans un grand pan de mur. Les quatre points lumineux sont à douille baïonnette culot B22. Les ampoules ne sont jamais fournies avec les luminaires.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

VENINI/DIM (JOUBERT ET PETIT) PLAFONNIER ART DÉCO EN VERRE SOUFFLÉ 1929-1930

1 580,00

Réf. 30385

Venini/DIM (Joubert et Petit), plafonnier Art Déco en verre soufflé 1929-1930. Le modèle proposé ici à la vente est un luminaire est une rareté sur le marché. Le duo René Joubert et Philippe Petit, fondateurs de DIM (Décoration Moderne d’Intérieure), vont faire fabriquer à partir de 1929, une série de luminaires en verre soufflé à la verrerie vénitienne de l’avocat Paolo Venini, la Vetro Soffiati Muranesi Venini & Cie, société refondue après le départ de son premier associé Giacomo Capellin en 1925. La collaboration des éditeurs français de DIM va s’étendre à d’autres objets de décoration tels des vases, coupes, etc. Ce style de plafonnier sera produit dans différents types de façonnages du verre : soit en « lave de verre » soit en « verre lisse ». La façon « lave de verre », selon un chroniqueur de l’époque, c’est un « verre bouillonné, tantôt latescent, tantôt opalescent, tantôt d’un verre acide, vibrant d’un éclat sourd et profond sous les effusions de la lumière du jour ou encore plus sur celles de la lumière artificielle et qui vient si parfaitement seconder le décorateur dans son dessein de faire aussi œuvre de peintre. » Ici, deux vasques coniques en verre soufflé céladon avec bordures émeraude se superposent. La plus grande plus arrondie dans son extrémité, la plus petite avec une finition plus allongée. Entre les deux vasques, une pièce, aussi en verre soufflé fait jonction et appui d’une vasque sur l’autre. Le plafonnier fini avec deux boules en verre soufflé de différentes tailles et coloris : une plus grande d’un céladon lavé, puis celle de terminaison de couleur émeraude ou verre bouteille. L’accrochage se réalise avec une bélière qui se place après le carrousel de trois douilles baïonnettes (prévoir des petites ampoules sphériques, dites « balle de golf »).

René Joubert était un des rares décorateurs à avoir l’audace, avant la guerre de 14-18, de fonder en 1913, une maison bien à soi, au 19, place de la Madeleine. Après la première guerre, la société D. I. M. (Décoration d’Intérieure Moderne) et dont les initiales à l’envers servaient aussi à la communication de l’entreprise « Meuble, Installe, Décore », fut créée en 1920 et transformée en société en 1922, par le décorateur d’ameublement René Joubert (Laval, 1878-Paris, 1931), le peintre et décorateur de théâtre Georges Mouveau (Paris, 1878-Bridoré, 1959). Le peintre décorateur Philippe Petit (Paris, 1899-1945), va joindre Joubert en 1923, après le départ de Mouveau en 1923, et devient le collaborateur habituel de Joubert. Le magasin au 19 place de la Madeleine était réservé aux verreries produites par la société de Venini, dont beaucoup des pièces éditées par DIM. À partir de 1928 DIM, trouve une nouvelle adresse, car les locaux de la Madeleine deviennent trop exigus. C’est alors que la société est déménagée au 40 rue du Colisée. La maison DIM va éditer jusqu’aux débuts des années 1930 des luminaires créés par des artistes-décorateurs tels Jean Prouvé, Stéphan, Le Chevalier, entre autres.
Trois points lumineux sont à douille baïonnette culot B22. Pour toute expédition, le luminaire sera démonté intégralement afin d’assurer une meilleure protection durant le transport.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »

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VICTOR ESPÉRANDIEU, GRANDE LAMPE FERRONNERIE D’ART ET PÂTE DE VERRE ROUGE TANGO

Réf. 20334

Victor Espérandieu, grande lampe en ferronnerie d’art et pâte de verre rouge tango. Cette grande lampe (70cm) en ferronnerie d’art sur le thème de la nature où se côtoient serpents et végétaux, est d’un sujet cher dans l’œuvre d’Espérandieu. Une longue tige supportée par un trépied en volutes se hisse autour d’une spirale torsadée. Deux serpents enroulés guettent : un à la basse et un autre au sommet de la tige. Des volutes en guise de crosses en épanouissement parmi les feuilles de laurier. Une grande tulipe-cloche en pâte de verre rouge tango couronnée d’un cache-douille aux feuilles de laurier. La signature du maître ferronnier « ESPPERANDIEU – V » est située à l’intérieur d’un des pieds (voir photo n°11). Câble électrique en tissu torsadé vieil or, prise et interrupteur en bakélite (voir photo n°12). Le point lumineux est à douille baïonnette culot B22.

Victor Adrien Espérandieu, fils d’un facteur de Poste, est né à Salon-de-Provence, le 6 mars 1878. Il commence à battre le fer dès l’âge de douze ans dans une forge de sa ville natale au solde mirobolant de deux francs par mois. En 1892, à l’âge de quatorze ans, il quitte Salon pour prendre le chemin de Paris où il va rester durant sept ans à apprendre le métier et à travailler avec acharnement. De retour au pays, il est employé dans une forge. Il fut proclamé premier ferronnier de France en 1904. Travailleur forcené, toujours à la recherche de labeur et d’amélioration, il trouve encore la force, tous les dimanches, de construire tout seul une grande bastide à Salon, située au Faubourg Saint-Côme dont il fût l’architecte, le maçon, le couvreur, le menuisier, le ferronnier… Il mit cinq années à bâtir sa « Tour de Nesle », comme il aimait bien appeler de toute sa ferveur romantique.

La Grande Guerre arrivée, Espérandieu fut affecté en Auvergne comme soldat, puis ouvrier métallurgiste dans une usine de guerre repliée à Brioude (Haute Loire) où il fera la connaissance de sa future épouse Marie Lespinasse. Victor et Marie officialisent leur union à la mairie de Brioude le 5 juin 1920 et s’installent au 9 rue de la Chévrerie. À cette époque Espérandieu se met à son compte est installe sa forge au village avec comme seule aide celle de son neveu par alliance René Lespinasse et un pensionnaire espagnol, José Giménez, monteur. Il travaille à l’ancienne mode avec l’outillage réduit des ferronniers d’autrefois. Petit à petit il cumule les lauriers : prix d’honneur à Vichy et exposition interdépartementale du travail en 1924 ; un des premiers meilleurs ouvriers de France en ferronnerie décerné pour la première fois en 1924. Il participe aussi à l’Exposition Coloniale Internationale de Paris de 1931. Au début des années 1930, il construit et s’installe dans une maison au numéro 74 de la rue Saint Esprit (aujourd’hui n° 20) où il aura aussi sa forge. Espérandieu avoué à ses intimes qu’il aurait voulu être sculpteur. Il aimait les choses de la nature et il s’amusait à reproduire en fer les feuillages, les fleurs, les insectes, les oiseaux, les papillons… le ferronnier de la nature selon ces contemporains. Son œuvre était très diversifiée : grilles monumentales, meubles, luminaires… Il a fait donation de ces œuvres au Musée du Travail à Paris, à la mairie de Salon-en-Provence et à celle de Brioude dont le monumental portail de 1924 lui ayant valu le titre de Meilleur Ouvrier de France. Sa maison-atelier de Brioude conserve encore des nombreuses pièces réalisées par Espérandieu dont la grille du portail d’entrée. Il meurt à Brioude, d’une crise cardiaque, le 2 août 1952. Aujourd’hui une rue Victor Espérandieu porte son nom dans sa ville natale et un Plan Square dans sa ville d’adoption à Brioude.

« Tous les luminaires vendus sur notre site ont été restaurés par nos soins dans la plus stricte tradition de préservation et sans aucune altération remarquable de l’objet d’origine. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires pour accomplir leurs rénovations. Tous les éléments sont d’origine, seule l’électricité a été refaite à neuf selon les normes actuelles mais en gardant toujours les douilles originales, souvent à ampoule culot B (baïonnette). »